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3.28/5 (sur 25 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Ougrée
Biographie :

Jean-Pierre Orban est né en Belgique d’un père belge et d’une mère italienne. Il a fait des études de philosophie, de théâtre et de journalisme. Après avoir vécu à Londres et Bruxelles, il est aujourd’hui installé à Paris. Il écrit des textes pour le théâtre qui sont régulièrement mis en scène, et est aussi auteur pour la jeunesse.

Après deux recueils de nouvelles, Vera est son premier roman.

Il co-dirige actuellement, avec Claire Riffard, la nouvelle collection "Pulsations" chez Vents d’ailleurs. Il est également directeur d’une collection littéraire consacrée, exclusivement depuis son troisième titre, au patrimoine littéraire africain : "L’Afrique au cœur des lettres" à L’Harmattan. Collection clôturée en novembre 2014.

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Rêver (même) en temps de guerre (rencontre issue d'un entretien avec Ngg Wa Thiong'o) - avec Jean-Pierre Orban - Modération par Gladys Marivat - samedi 1er octobre 2022, 12h00-13h00 - Château du Val Fleury, Gif-sur-Yvette (Paris-Saclay). Festival Vo-Vf, traduire le monde (les traducteurs à l'honneur)


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
« Les livres, c’était la même chose.
Attirants, mais ils n’aidaient pas à vivre. En tout cas , à survivre. Il l’avait vu auprès d’Adèle. Parfois même cela vous égarait .
Mais ils donnaient des mots , les livres, des phrases et la manière de les assembler pour tromper à votre tour.
Oui, il avait réussi ses examens en usant de ces mots et de la manière fallacieuse dont les livres camouflaient le vide ,... »
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Oui,j'ai aimé ces livres.Et c'est par eux,par l'image et la typographie que je suis tombée ,comme dans un pot de miel,dans le fascisme. Plus encore,c'est à travers ces pages que je ne comprenais pas parfaitement au début,mais que j'ai maîtrisées les années suivantes jusqu'à m'en souvenir encore aujourd'hui ,que j'ai découvert le plaisir de la lecture. Un plaisir qui ne m'ouvrait pas que sur les mots eux-mêmes, comme en anglais, mais sur des horizons d'autant plus radieux que je ne les connaîtrais peut-être jamais.Que je pouvais imaginer à perte de vue.
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Sans doute était-ce là le meilleur moyen de s'assimiler aux autochtones. Moi ,étranger, étrangère,je te donne chaque jour,à toi qui m'accueilles sur ton territoire, ce qui constitue et reconstitue ton corps. Ton être .Ta vie. Selon tes propres désirs. Ce doit être pour cela,non? que les nouveaux arrivants ouvrent d'abord des épiceries, des magasins du coin à tout faire. Les pakis, les chiquenodes, les ritals, j'entends les wops. Wop pour without papers, un sans-papirs. Ou alors, à la suite d'une déformation de guappo ,une gouape, un voyou, pire,un maquereau.
D'abord l'épicerie, avant le restaurant. Avant de te donner à manger autre chose que ce que tu es. D'abord toi. D'abord vous. Dans un espace exigu mais suffisant pour prouver ma bonne volonté. Un reflet primaire, grossier pour t'attirer à moi.
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On pourrait croire que Vera est l’héroïne de ce premier roman de Jean-Pierre Orban mais ce serait réducteur.
Vera et Augustin sont les âmes de ce roman et restent en moi telles ces personnes chères (mé)connues puis perdues.

Le déracinement de l'exil ,l'espoir, la volonté de se fondre tout en ne se reniant pas,les actes manqués d"une vie, le poids qu'une génération transmet aux suivantes.

La petite histoire du monde de Vera est passionnante, fondue dans la Grande Histoire à travers un Londres que nous arpentons avec plusieurs des personnages.
Le point de vue sur cette époque à travers ces Italiens de Londres (ou ces Londoniens d'Italie) est original et intéressant.

On ne sort pas indemne de ce roman.
J'aimerai retrouver Vera, Ben et les générations suivantes.
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Acciuffateli tutti.
Est-ce que Churchill parlait italien? Connaissait-il un seul mot de cette langue? Et aurait-il lancé son ordre s'il l'avait fait dans la langue d'Augusto? Ose-t-on ,quand on a fait l'effort de traduire sa pensée dans les mots de l'autre ,le condamner à l'exil? Et l'envoyer à la mort.
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Augusto a été arrêté au matin du 13 juin.Un jeudi,Ada disait que l'histoire s'était trompée de jour ,que le 13 aurait dû être un vendredi. Ou alors le jeudi n'aurait pas dû être un 13. Que les malheurs ne tombent que les vendredis 13. Les vrais malheurs. Rien qu'à ça,Churchill aurait dû se rendre compte que quelque chose clochait au départ et que toute l'histoire devait tourner mal. Mais Winston,né debout, lèvres lippues, au palais de Blenheim, ne pouvait s'embarrasser de superstitions. Seuls ceux qui naissent couchés et celles qui leur donnent ainsi naissance cherchent les signe là où ils ne sont pas.
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Collar the lot. Attrapez-les tous. Que pas un ne manque. Que tous y passent. Sans hésitation.Tout. Tous. Tout. C'est ce que voulait ,n'est-ce pas, le temps? Les trous sont venus plus tard. Le doute. Les questions dans les trous. Un trou ,une question. Mais à l'époque, seul le tout s'imposait. Un tout massif. Sans faille. Rond ,plein, comme fatty Winston dans le fauteuil de sa war room. Tout contre tout. Churchill contre Hitler et Mussolini .Langue contre langue.
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Je me souviens de cette histoire que j'ai lue, de cet enfant qui avait vu la lune se refléter dans un seau et l'emmenait, le seau, partout avec lui... Nous sommes tous cet enfant, ce vieux fou déjà, qui transportons avec nous nos seaux d'eau en croyant y avoir saisi la lune...
En même temps, Monsieur, nos métaphores ne nous mènent pas loin, peut-être parce que la lune, elle, ne change pas, je veux dire, suis son cours, et nous, nous courons en rond, nous nous mordons la queue, la queue... Allez, venez...
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On ne fait que cela, répéter. Quatre ou cinq thèmes, deux ou trois mythes que l’on ressasse de manière lancinante, lancinante… Quelques rituels ancestraux, des protocoles monarchiques où des hommes, de père en fils, héritent d’un pouvoir qu’ils n’ont jamais gagné mais reçu et, de génération en génération, épuisent, des scènes, jamais dernières, toujours réitérées, écrites par d’autres et d’autres encore avant eux, jusqu’à ne plus savoir qui, qui les a signées, ces scènes…
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- Mauvaise journée pour les détectives!...Eh, Kioui, tu dors encore? Kioui bâille:
- Nooon, je rêve...
- A quoi?
- A un client.
- Comment peux-tu rêver à un client? Tu n'en as jamais vu!
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