AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782081644564
125 pages
Flammarion (24/12/1998)
3.05/5   232 notes
Résumé :
A la fin du XIIe siècle, un pèlerin de saint Jacques est retrouvé assassiné dans l'enceinte de l'abbaye de Hautefage. Qui est le meurtrier? Y a-t-il encore des innocents?

Illustration couverture de Wilfried Bartoli
Que lire après Double meurtre à l'AbbayeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,05

sur 232 notes
J'ai trouvé ce livre ennuyeux à mourir, il se force à décrire des scènes du Moyen-Age à des enfants, en transformant cette époque violente en sorte de conte gentillet et puéril, où les gentils triomphent et les méchants sont punis. Trop de personnages, on s'y perd. Si votre enfant aime le Moyen-Age, qu'il lise plutôt les romans de chevalerie tels que Yvain, le chevalier de la charettes ou les légendes arthuriennes, qu'ils sont bien plus à même d'apprécier.
Commenter  J’apprécie          611
Double meurtre à l'abbaye, souvenir de ma jeunesse ô combien ancré dans mon esprit vieillissant et marqué par mes découvertes de lecteur débutant !
Nous voilà ainsi avec un roman historique sans prétention comme Jacqueline Mirande en a sûrement fait des dizaines, mais avec ici une intrigue honnête et très formatrice pour l'imaginaire de jeunes lecteurs sur la vie au Moyen Âge central. En effet, l'enquête peut paraître plus que réduite sur ce Double Meurtre à l'Abbaye (à l'échelle du livre du coup, qui est finalement beaucoup trop court), mais tout y est condensé assez subtilement. Rien qu'au niveau des personnages, on peut trouver le moine, le ménestrel, la noble dame, le noble guerrier banni, le pèlerin, tout est dans l'archétype, mais il faut bien en passer par là pour aborder ce genre d'histoire. Car finalement, cela passe plutôt bien : les thèmes principaux concernant cette époque sont tous présents et bien agencés les uns par rapport aux autres, avec en têtes de pont la noblesse, la religion, le brigandage, le pèlerinage, etc.
Un petit roman médiévo-policier très simple et ingénieux en somme.
Commenter  J’apprécie          400
Ce livre a une histoire. Il est paru l'année de mes vingt ans, année qui ne fut pas, vu la manière dont elle a commencé, une bonne année. Quand j'ai commencé mon année de professeur stagiaire, ce livre était donné comme LA référence du roman de littérature jeunesse pour parler du moyen-âge, pour "accompagner" le programme de 5e. C'était un classique qu'il fallait absolument avoir lu. Vingt-quatre ans plus tard, je n'ai plus de cinquième (depuis dix ans), je n'ai donc plus vraiment l'occasion de le faire lire. Quel regard portè-je sur ce livre aujourd'hui ?

Il est un personnage que je retiens, c'est le seigneur Hugues des Merle. Il est "hors-norme", le seul dans le récit, le seul qui en temps que lectrice adulte a retenu mon attention - il restera tout aussi intéressant dans les deux tomes suivants. L'intrigue est en effet classique, et pour qui connaît (un peu) les rouages de la littérature jeunesse, et la manière dont un récit devait être construit pour "plaire" aux professeurs (les romans de littérature jeunesse sont mois stéréotypés de nos jours), il contient des descriptions nettement délimités, des dialogues fréquents qui font progresser l'intrigue, des retours en arrière (pratique pour l'enseigner) contenus dans des récits qui nous en apprennent plus sur le passé des différents protagonistes. Les personnages sont nettement caractérisés et, parfois, assez manichéens. Il est question aussi de la vie quotidienne, avec les foires, qui ont leur importance, et les pèlerinages - sans oublier les ménestrels, de passage de ville en ville, voire de village en village. Oui, ce paragraphe est signé par un professeur de français.

Le roman est court, par conséquent, l'intrigue se résout vite, très vite, pour ne pas dire qu'elle est parfois cousue de fil blanc - oui, j'avais vu venir le coupable, ce n'était pas très difficile. Présomptueux ? Non, simple logique pour qui lisait déjà beaucoup de livres de littérature jeunesse.
Commenter  J’apprécie          180
"Double meurtre à L'abbaye" est un livre qui se lit très rapidement, sans aucune prétention hormis celle de faire revoir des notions de cours sur la vie au XIIème siècle aux jeunes lecteurs.
L'intrigue est basique: 2 meurtres, 2 innocents accusés d'office: l'espagnole "sorcière" et le jeune et rebelle Guy. le vrai coupable, lui, est si antipathique que dès les 1ères pages le lecteur comprend que c'est lui...
Néanmoins ce roman est suffisamment bref (126 pages fluides) pour qu'on ne lui reproche pas ses nombreux clichés.
Commenter  J’apprécie          230
Double meurtre à l'Abbaye est un roman policier dont l'action se déroule vers la fin du XIIème siècle. Et je dois dire que mes impressions sont très mitigées à propos de ce petit livre...

Bien des personnages jalonnent ces quelques pages. Trop peut-être?...

Thomas le Rouge, Messire Raymond, seigneur de la Vicomté de Pleaux, le père abbé Arnould, la jeune Agnès de Montal, le chevalier sans terre Guy de Servières, le prévôt Guillaume Taillefer, Jean l'Oiselet et sa compagne Flor... Et j'en oublie bien d'autres... Tous les personnages, du braconnier au jongleur en passant par les vicomtes, abbés et prévôt, tous sont là pour nous plonger au coeur de cette époque. Les vêtements comme les fonctions de chacun y sont clairement énoncés et expliqués... Cependant, même si la profusion de personnages nous fait parfois perdre le fil, l'intrigue est assez intéressante... Moins bien exploitée que ce à quoi l'on aurait pu s'attendre, par rapport au contexte historique par exemple, qui, lui est très bien rendu...
Lien : http://lepetitparadisdevilys..
Commenter  J’apprécie          210

Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Depuis qu'avaient commencé sur ces rebords de monts d'Auvergne les chevauchées militaires du roi Henri II d'Angleterre, duc d'Aquitaine par sa femme Aliénor, des bandes de mercenaires se répandaient dans les campagnes, brigands autant que soldats, pillant les biens, les troupeaux, les récoltes, brûlant les maisons, harcelant les bourgs, rançonnant les abbayes, ici un jour, là le lendemain. Ils s'abattaient soudain sur vous comme une grêle qui dévaste une vigne et épargne l'autre. Sait-on pourquoi?
Commenter  J’apprécie          340
La nuit tombait quand finirent les vêpres solennelles dites en l'abbaye pour la fête de Saint-Martin. Le champ de foire s'était à nouveau vidé au profit de l'église, car à la piété se joignait le désir de ne pas manquer la beauté du spectacle.
Les ors brillaient sur les chasubles et sur les encensoirs, à la lueur de cent cierges de cire fine, et la châsse où reposait en relique un morceau du manteau du saint éblouissait du feu des pierreries.
Commenter  J’apprécie          250
Le chef de la vicomté de Pleaux était un bel homme jeune, brun, monté sur un alezan magnifique. Il portait avec élégance un manteau de drap vert brodé de petit-gris et orné de franges de soie. Un fermail en émaux cloisonnés le tenait attaché à l'épaule droite, laissant voir, par la fente de côté, un surcot en soie écarlate. Sur sa tête, un chapel galonné d'orfroi, orné d'une plume de paon.
Commenter  J’apprécie          230
Elle avait, sous l'étroit bandeau de lin bleu encadrant son visage, des traits d'une grande pureté et des yeux à l'expression grave. Son corps mince disparaissait dans les plis d'un manteau de velours écarlate. L'encolure de sa robe de brocart bordée d'hermine accentuait la finesse de son cou. Elle portait de lourds bracelets d'or et, à l'index droit, une bague ornée d'une pierre verte.
Commenter  J’apprécie          200
Elisa.rohfritsch livrenuméro2

J'ai trouver l'histoire triste car il y a eu des meurtre j'ai aimer un moment de l'histoire à la Foire de Saint -Martin c'est une grande foire avant l'hiver sa se passer sur un terrain de l'abbaye il y avait une source de conflits est sans aucune fin entre l'abbaye et vicomtes . Agnès quitte l'eglisse avec Raymond mais normalement elle ne devrait pas l'épousété mais d'épouser Géraud l'aîné de Pleaux .Normalement sa aurait du être un mariage arrangé des le berceau mais Géraud est mort un jour de chasse
Commenter  J’apprécie          60

autres livres classés : abbayeVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (675) Voir plus




{* *} .._..