Jean-Roger Caussimon " Je suis si léger, si léger
" Documentaire version 2024
La Commune est en lutte
Sans doute, mon amour, on n'a pas eu de chance
Il y avait la guerre
Et nous avions vingt ans
L'hiver de 70 fut hiver de souffrance
Et pire est la misère
En ce nouveau printemps...
Les lilas vont fleurir les hauteurs de Bell'ville
Les versants de la Butte
Et le Bois de Meudon...
Nous irons les cueillir en des temps plus faciles...
La Commune est en lutte
Et demain, nous vaincrons...
Nous avons entendu la voix des camarades
" Les Versaillais infâmes
Approchent de Paris... "
Tu m'as dit: " Avec toi, je vais aux barricades
La place d'une femme
Est près de son mari... "
Quand le premier de nous est tombé sur les pierres
En dernière culbute
Une balle en plein front
Sur lui, tu t'es penchée pour fermer ses paupières...
La Commune est en lutte
Et demain, nous vaincrons...
Ouvriers, paysans, unissons nos colères
Malheur à qui nous vole
En nous avilissant...
Nous voulons le respect et de justes salaires
Et le seuil des écoles
Ouvert à nos enfants...
Nos parents ne savaient ni lire ni écrire
On les traitait de brutes
Ils acceptaient l'affront...
L'Egalité, la vraie, est à qui la désire...
La Commune est en lutte
Et demain, nous vaincrons...
Les valets des tyrans étaient en plus grand nombre
Il a fallu nous rendre
On va nous fusiller
Mais notre cri d'espoir qui va jaillir de l'ombre
Le monde va l'entendre
Et ne plus l'oublier...
Soldats, obéissez aux ordres de vos maîtres
Que l'on nous exécute
En nous visant au cœur
De notre sang versé, la Liberté va naître...
La Commune est en lutte
Et nous sommes vainqueurs...
La Commune est en lutte
Et nous sommes vainqueurs...
Nuits d'absence
II est des nuits où je m'absente
Discrètement, secrètement...
Mon image seule est présente
Elle a mon front, mes vêtements...
C'est mon sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma...
À ce reflet qui me remplace
Tu jurerais... que je suis là...
Mais je survole en deltaplane
Les sommets bleus des Pyrénées
En Andorre-la-Catalane
Je laisse aller ma destinée...
Je foule aux pieds un champ de seigle
Ou bien, peut-être, un champ de blé
Dans les airs, j'ai croisé des aigles
Et je croyais leur ressembler...
Le vent d'été, parfois, m'entraîne
Trop loin, c'est un risque à courir
Dans le tumulte des arènes
Je suis tout ce qui doit mourir...
Je suis la pauvre haridelle
Au ventre ouvert par le taureau...
Je suis le taureau qui chancelle
Je suis la peur... du torero...
Jour de semaine ou bien dimanche ?
Tout frissonnant dans le dégel
Je suis au bord de la mer Blanche
Dans la nuit blanche d'Arkhangelsk...
J'interpelle des marins ivres
Autant d'alcool que de sommeil :
"Cet éclat blême sur le givre
Est-ce la lune... ou le soleil?"
Le jour pâle attriste les meubles
Et voilà, c'est déjà demain
Le gel persiste aux yeux aveugles
De mon chien qui cherche ma main...
Et toi, tu dors dans le silence
Où, sans moi, tu sais recouvrer
Ce visage calme d'enfance
Qui m'attendrit... jusqu'à pleurer...
Il est des nuits où je m'absente
Discrètement, secrètement...
Mon image seule est présente
Elle a mon front mes vêtements...
C'est mon sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma
À ce reflet qui me remplace
Tu jurerais... que je suis là...
Il est des nuits, où je m'absente
Discrètement, secrètement...
Mon image seule est présente
Elle a mon front mes vêtements...
C'est mon sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma
À ce reflet qui me remplace
Tu jurerais... que je suis là...
A marche lente, me voici revenu de la nuit…
Il y avait un décor de carrefour et rien que la lune par là-dessus.
Me voici revenu de la lumière des fantômes
Me voici, tout humide
Je sors des brouillards clairs de la nuit des temps
Et mon visage n’est-il pas blanchi de cette chaux bleutée
Que partout versait la lune ?
Moi, quand je n’ai rien à dire, je me tais.
Je ne fais pas de phrases, pour en faire…
Mais c’est si rare de voir une vraie belle chose qui fait du bien au cœur, et donne envie de pleurer,
Qu’il faut absolument le dire aux autres !
Et je dis : il y a de bien belles nuits !
Et rien de plus, parce que c’est difficile à dire en vers
Avec des rimes…
Il y a de bien belles nuits !
Ne chantez pas la Mort , c'est un sujet morbide
Le mot seul jette un froid , aussitôt qu'il est dit
Les gens du show-business vous prédiront le bide
C'est un sujet tabou pour poète maudit
La Mort
La Mort
Je la chante et , dès lors , miracle des voyelles
Il semble que la Mort est la soeur de l'amour
La Mort qui nous attend et l'amour qu'on appelle
Et si lui ne vient pas , elle viendra toujours
La Mort
La Mort
La mienne n'aura pas , comme dans le Larousse
Un squelette , un linceul ; dans la main , une faux
Mais fille de vingt ans à chevelure rousse
En voile de mariée , elle aura ce qu'il faut
La Mort
La Mort
Des grands yeux d'océan ,une voix d'ingénue
Un sourire d'enfant sur des lèvres carmin
Douce , elle apaisera sur sa poitrine nue
Mes paupières brûlées ,ma gueule en parchemin
La Mort
La Mort
Requiem de Mozart et non Danse Macabre
Pauvre valse musette au musée de Saint -Saëns
La Mort c'est la beauté , c'est l'éclair vif du sabre
C'est le doux penthotal , de l'esprit et des sens
La Mort
La Mort
Et n'allez pas confondre et l'esprit et la cause
La Mort est délivrance , elle sait que le Temps
Quotidiennement nous vole quelque chose
La poignée de cheveux et l'ivoire des dents
La Mort
La Mort
Elle est euthanasie , la suprême infirmière
Elle survient à temps , pour arrêter ce jeu
Près du soldat blessé dans la boue des rizières
Chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu
La Mort
La Mort
Le Temps c'est le tic-tac monstrueux de la montre
La Mort , c'est l'infini dans son éternité
Mais qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre ?
Comme on gagne sa vie , nous faut-il mériter
La Mort
La Mort
La Mort ?
mobile
Ne chantez pas la Mort, c'est un sujet morbide
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit
Les gens du show-business vous prédiront le bide
C'est un sujet tabou
Pour poète maudit
La Mort!
La Mort!
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la Mort est la sœur de l'amour
La Mort qui nous attend, l'amour que l'on appelle
Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours
La Mort
La Mort
La mienne n'aura pas, comme dans le Larousse
Un squelette, un linceul, dans la main une faux
Mais, fille de vingt ans à chevelure rousse
En voile de mariée, elle aura ce qu'il faut
La Mort
La Mort
De grands yeux d'océan, une voix d'ingénue
Un sourire d'enfant sur des lèvres carmin
Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue
Mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin
La Mort
La Mort
Requiem de Mozart et non Danse Macabre
Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns!
La Mort c'est la beauté, c'est l'éclair vif du sabre
C'est le doux penthotal de l'esprit et des sens
La Mort
La Mort
Et n'allez pas confondre et l'effet et la cause
La Mort est délivrance, elle sait que le Temps
Quotidiennement nous vole quelque chose
La poignée de cheveux et l'ivoire des dents
La Mort
La Mort
Elle est Euthanasie, la suprême infirmière
Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu
Près du soldat blessé dans la boue des rizières
Chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu
La Mort
La Mort
Le Temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre
La Mort, c'est l'infini dans son éternité
Mais qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre?
Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter
La Mort
La Mort
"Ne chantez pas la mort"