AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean Rosenthal (39)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Un fleuve de ténèbres

3 livres en un, c'est ce que nous offre généreusement l'auteur sud-africain Rennie Airth avec Un fleuve de ténèbres :



- un roman policier,

- un roman d'amour,

- un roman historique,

ces 3 histoires enchevêtrées formant une oeuvre d'une densité, d'une humanité rares, d'une qualité littéraire exceptionnelle.





John Madden, comme tous les hommes valides à l'aube du siècle, a combattu dans les tranchées françaises d'où il rentré émotionnellement et physiquement brisé. Comme un malheur n'arrive jamais seul, sa femme et sa petite fille ont été emportées par la pandémie de grippe espagnole, qui aux 19 millions de victimes de la guerre, a ajouté 30 millions de morts dûs à un virus.





John se voit confier l'enquête sur le meurtre d'une entière famille, à l'exception d'une jeune enfant qui s'est réfugiée sous un lit pendant le massacre. Si le point de départ de l'intrigue est banal, l'interprétation littéraire que nous en livre Rennie Airth, est magistrale. Son écriture est magnifique et le choix de situer l'histoire dans la période post-grande-guerre, est particulièrement original et intelligent. La criminologie, les méthodes d'investigation modernes émergent lentement, et rencontrent de nombreuses résistances, encore suspectes aux yeux de certains juges ou jurés qui renâclent à accepter une empreinte comme une preuve irréfutable. La psychologie quant à elle, émet ses premiers balbutiements, en proie à toutes les critiques. En effet, comment peut-on comprendre un être humain en regardant ce qui se passe dans sa tête? C'est en secret, et contre l'avis de sa hiérarchie, que John va rencontrer le Dr Weiss, adepte de Freud, afin qu'il dresse une ébauche psychologique, le profil dit-on aujourd'hui, du tueur. C'est au cours de cette conversation entre Madden et Weiss, qu'est livré le sens du très beau titre de ce roman : "L'instinct sexuel coule comme une rivière dans nos existences, et si pour beaucoup elle est un large cours d'eau baigné de soleil, pour d'autres, ce peut être une source de souffrance et d'angoisse, "Un fleuve de ténèbres".





Au décours de son enquête, John rencontre Helen Blackwell, dont la fratrie a été décimée par la guerre. Energique, directe, et accessoirement veuve pour les mêmes raisons guerrières, Helen est l'un des premiers médecins de sexe féminin, mais il est vrai que la guerre, faute d'hommes, a favorisé l'émancipation professionnelle des femmes. Entre John et Helen naît une histoire d'amour puissante racontée avec pudeur et sensibilité.

Commenter  J’apprécie          20
Un fleuve de ténèbres

Un roman comme j'aimerais pouvoir en lire plus souvent. C'est la deuxième fois que je le lis. Toujours aussi bon.
Commenter  J’apprécie          20
Un fleuve de ténèbres

L'histoire de ce livre, qui se déroule dans les années 20 en Angleterre, nous plonge très rapidement dans l'ambiance, pour notre plus grand plaisir. Il va être question de suivre une enquête criminelle, le massacre d'une famille, qui n'est pas ce qu'il semble être de prime abord. J'ai vu concernant ce livre qu'il était qualifié de "silence des agneaux au temps d'Agatha Christie", et c'est plutôt un bon résumé de l'ouvrage. On ne s'ennuie pas avec ce très bon roman. Un petit bémol toutefois pour l'essoufflement du rythme qui intervient au trois quart du livre, mais en s'accrochant cela ne gâche en rien la lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Un fleuve de ténèbres

j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman mais une fois les personnages mis en place on ne quitte plus ce livre
Commenter  J’apprécie          20
Un fleuve de ténèbres

je l'ai lu une 1ère fois il y a une dizaine d'années. en ayant un bon souvenir, je l'ai prêté et quand on me la rendu, je l'ai relu et n'ai pas été déçue, bien au contraire. même si je connaissais déjà le meurtrier, j'ai replongé dans l'Histoire avec plaisir et sans ennui ! un bon bouquin que je conseille fortement !
Commenter  J’apprécie          20
Pension de famille

Y a pas à dire, voilà une pension de famille qui déménage ! À côté, la célèbre Pension Vauquier fait figure d'hospice pour grabataires, où on s'ennuie comme un rat mort.



Ce roman nous entraîne dès les premières pages dans un univers déjanté, où quiproquos et péripéties rocambolesques s'enchaînent sans arrêt, servis par une galerie de personnages décalés et complètement délirants, mais terriblement attachants. Sans être hilarantes, les aventures de cette joyeuse bande d'originaux ont de quoi faire sourire plus d'une fois, avec une mention spéciale à l'héroïne, complètement dépassée par les frasques de ses locataires, mais qui fait tout pour tenir sa petite troupe, et à Nelson, l'adolescent jamais en retard d'une bêtise, qui exaspère autant qu'il attendrit.



Toutefois, il manque à ce roman une véritable intrigue, une vraie trame de fond, sans laquelle l'ensemble tient de la simple succession d'anecdotes amusantes et improbables, sans réel lien entre elles...



(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
Commenter  J’apprécie          20
Pension de famille

Dans ce roman, Margaret Durrell revient sur son expérience de gérante d’une pension de famille. Et il y a de quoi en faire tout un livre ! Entre un artiste peintre qui se consacre à la nudité, des contrebandiers, un bébé braillard, des musiciens de jazz qui répètent à longueur de journée, de belles infirmières qui attirent tous les hommes et un enfant obèse qui fait les quatre cents coups, la vie est loin d’être paisible !



Et si j’admire cette femme qui prend les évènements avec philosophie et sans se départir de son sourire, j’avoue ne pas avoir été séduite par son histoire.



C’est au milieu du livre que j’ai commencé à perdre le fil et à décrocher. Les personnages trop nombreux et le fait de passer d’une péripétie à l’autre sans transition épuise sans pour autant faire rire. Alors que la 4e de couverture annonçait des aventures hilarantes, je n’ai même pas souri une seule fois… Je dois être vraiment hermétique à l’humour anglais…
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
Commenter  J’apprécie          20
Un fleuve de ténèbres

Excellent livre que je suis entrain de dévorer
Commenter  J’apprécie          20
Un fleuve de ténèbres

Il s'agit là d'un thriller haletant, qui nous surprend jusqu'à la dernière page. L'auteur aborde le problème de la psychologie dans un monde qui ne semble pas encore "prêt" pour en entendre parler...
Lien : http://labulleasylla.blogspo..
Commenter  J’apprécie          20
Pension de famille

Margaret Durrell n'est autre que la sœur de l'écrivain Lawrence Durrell - "Le quatuor d'Alexandrie" - et du naturaliste et écrivain Gérald Durrell. A travers ce roman et sur le ton de l'autobiographie, l'auteure relate l'aventure dans laquelle elle s'est lancée pour garder la tête hors de l'eau, à savoir ouvrir une pension de famille.



En 1947, après avoir "brûler la chandelle par les deux bouts", Margaret Durrell se voit dans l'obligation d'avoir une rentrée d'argent pour maintenir un certain train de vie pour sa famille. Divorcée, elle se lance finalement en ouvrant une pension de famille, sur l'idée plutôt originale d'une de ses tantes. C'est alors la porte ouverte à tout un tas de personnalités plus ou moins exubérantes et à divers situations cocasses.



C'est avec un certain humour tout britannique que Margaret Durrell - dite Margo dans le roman - relate son expérience de gérante d'une pension de famille, dans la petite ville balnéaire de Bournemouth. Divorcée et mère de deux enfants, elle va se lancer dans une aventure qui n'est pas de tout repos, au grand dam de sa famille. Sa mère et ses frères désapprouvant totalement l'idée. Entre l'acquisition d'une maison, et la sélection des pensionnaires, la vie ne va pas être un long fleuve tranquille pour l'auteure. Malgré maintes péripéties et quelques personnalités fort peu agréables, Margo va s'attacher à ses pensionnaires de tout poil, malgré la désapprobation u voisinage. Sans compter l'excentricité de sa propre famille.



Entre l'humour anglais, les péripéties qui tiennent parfois du grand n'importe quoi, et les répétitions, l'ensemble de ce roman est ma foi, tout à fait pittoresque. Le lecteur va néanmoins passé un très agréable moment dans cette pension au bord de la mer. Il aura même quelques réminiscences de lectures anciennes et surtout celle de John Irving avec une scène dans un hôtel en compagnie d'un ours. Un fil conducteur un peu plus conséquent aurait toutefois été le bienvenu afin d'organiser cette succession d'anecdotes. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
Commenter  J’apprécie          10
Tatiana

Une bonne idée de départ, mais qui finit par s'enliser dans une poursuite interminable bourrée d'invraisemblances. Et évidemment, l'héroïne qui craque pour un bel Italien... qui finit par la trahir. Ce genre d'artifice pour rallonger un peu le nombre de pages est souvent inutile...
Commenter  J’apprécie          10
Un fleuve de ténèbres

En 1921, l’ombre de la grande guerre n’est pas loin et les rescapés ont pu prendre des chemins bien différents. L’inspecteur Madden est de ceux-là. Policier avant la guerre, puis perdant sa femme et son enfant emportés par la grippe, il retourne à sa première passion, l’agriculture, quand éclate la guerre. Souvent blessé, témoin des pires monstruosités, il en sort indemne mais marqué à vie. A son retour, il endosse à nouveau l’habit de police et intègre Scotland Yard où il se trouve affublé d’un jeune novice Billy Styles qui le vénère.

Dans un manoir paisible, la totalité des occupants est sauvagement assassinée, maître, maîtresse et personnel de façon indifférenciée et brutale. Seul la petite Sophie est indemne, cachée sous son lit. Madden est appelé pour enquêter et résoudre au plus vite ce qui s’apparente rapidement à un crime accompli par un psychopathe et non à une tentative de vol qui aurait mal tourné. Sophie se réfugie dans un mutisme insondable et Madden va devoir suivre son flair et sa grande capacité de déduction pour résoudre ces crimes au plus vite, pressé par sa hiérarchie et harcelé par les journalistes.

L’ambiance décrite est désuète à la manière d’un roman d’Agatha Christie. On vit dans l’Angleterre de l’après-guerre, dans une société de classes où les privilèges sont encore présents mais s’effacent doucement sous les coups des revendications et du déclin de l’ère industrielle conçue au cours du 19ème siècle. Les automobiles se démocratisent et les femmes anglaises revendiquent l’égalité avec les hommes. Un monde a cédé sous les coups de la guerre et les blessures profondes deviennent le ciment d’un ordre nouveau. Les méthodes d’investigation de la police scientifique s’affinent et s’enrichissent peu à peu des découvertes récentes. C’est dans ce contexte que Madden va devoir trouver le coupable. La belle et libre doctoresse Helen Blackwell, veuve de guerre, l’aidera à dépasser ses propres peurs et désillusions.

Ce polar ambitieux réussit à combiner enquête passionnante et description d’une époque charnière du 20ème siècle, sans oublier une étude des personnages fouillée. L’ampleur du travail accompli par son auteur donne un ouvrage dense, addictif et quasi historique. Ce mélange des genres fait la qualité des bons romans, à la manière de l’excellent prix Goncourt Au-revoir de là-haut de Pierre Lemaitre ! La comparaison est osée, j’en conviens, mais on n’en est pas si loin. Ce petit chef d’œuvre (presque 500 pages quand même) a été salué par les lecteurs anglais à sa sortie en 2002, mais connait un succès très confidentiel en France. Souhaitons que cette injustice soit réparée à l’occasion de cette édition en nombre chez France-Loisirs ! Il en va de la littérature comme de la musique, les meilleurs ne sont pas forcément ceux qui sont mis en avant par le système médiatique…

Michelangelo 2017


Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
Commenter  J’apprécie          10
Pension de famille

Dans la famille Durrell, voici la fille, tout aussi farfelue que le frangin Gerald, qui d'ailleurs fait une apparition dans ce délicieux récit , avec des singes (qui s'échappent)...

Donc un beau jour Margo décide d'ouvrir une pension de famille, qui va mettre en émoi le quartier. Mais où va-t-elle chercher ses locataires? Finalement tout ce petit monde cohabite;

Joyeux bazar dit la quatrième de couverture, eh oui, c'est bien ça. Poussez la porte!
Commenter  J’apprécie          10
Pension de famille

Dans la famille Durrell, je demande la fille ! Margaret est la sœur de l’écrivain Lawrence Durrell et du naturaliste Gerald. Dans "Pension de famille", elle romance son aventure de propriétaire de pension.



Nous sommes en 1947, dans la petite ville balnéaire de Bournemouth. Margo est divorcée, a deux enfants et elle revient dans la demeure familiale. Elle doit néanmoins se trouver une occupation. Elle décide alors de faire l’acquisition d’une maison pour y recevoir des pensionnaires au grand dam de sa mère et de ses trois frères. La seule a la soutenir est sa tante Patience qui lui conseille de prendre des personnes de haute moralité et respectables. Margo va avoir beaucoup de mal à sélectionner ses clients selon les critères austères de sa tante.



Voilà un délicieux roman-témoignage qui montre la fantaisie de la famille Durrell. Les péripéties vont se succéder dans la pension de Bournemouth et mettre la patience de Margo à l’épreuve. La remise en état de la maison est déjà un parcours du combattant avec un plombier alcoolique qui inverse l’eau chaude et l’eau froide. Les pensionnaires, qui bientôt investissent les lieux, sont tous aussi farfelus les uns que les autres : un peintre spécialisé dans le nu et fin cuisinier, des infirmières aguicheuses, des musiciens de jazz, une mère et son fils obèse et facétieux, un maçon antipathique et misogyne. Sans oublier les visites des membres de la famille Durrell et notamment celles de Gerald qui apportent de nouveaux pensionnaires à sa sœur : une colonie de singes (qui visiteront Bournemouth après s’être évadés de leur enclos) et un python. Le voisinage, très bon chic bon genre, n’apprécie que très modérément l’arrivée de tous ces perturbateurs et énergumènes. Mais Margo tient bon, s’attache à toute sa petite troupe et les défend (même les singes !) : Même si j’étais d’accord avec Mrs Briggs sur certains points -concernant, par exemple les odeurs provenant des toilettes du jardin-, je ne pouvais admettre son attitude envers "les bohèmes" ou les singes : tout l’affection que je portais à mon frère, mes instincts d’amie des animaux et mon amour du non-conformisme ressurgirent pour défendre la liberté, l’esprit libre, et d’innocentes créatures à l’odeur délicate (car c’est ainsi qu’elles m’apparaissaient maintenant) contre le feu roulant des critiques lancées par des voisins fanatiques et étroits d’esprit." Margo fait souffler un réjouissant vent de folie et d’excentricité dans la cité balnéaire.



"Pension de famille" est une sympathique chronique de la vie dans la maison de Margaret Durrell où les pensionnaires sont tous totalement extravagants à l’image des membres de la famille Durrell !
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
Commenter  J’apprécie          10
Pension de famille

Je suis rentrée dans l’histoire sans difficulté. Les événements s’enchainent si rapidement que, pour un récit autobiographique, on a bien du mal à imaginer la véracité de tant de péripéties en si peu de temps. L’explication tient dans le choix des personnages–locataires. Une succession de protagonistes et de rebondissements qui font la force du roman, comme sa faiblesse.....
Lien : http://stef93330plaisirdelir..
Commenter  J’apprécie          10
Un fleuve de ténèbres

Nous sommes en 1921, au lendemain de la Grande Guerre, une famille massacrée est découverte dans un manoir dans la campagne paisible du Surrey.



L'auteur décrit les répercussions physiques et psychiques qu'a eu le conflit sur les hommes. L'auteur introduit dans cette intéressante enquête les prémices de la police scientifique mais aussi celle de la psychologie appliquée.



L'inspecteur Madden, ayant combattu dans les tranchées, est sûr que les meurtres sont l'oeuvre d'un psychopathe qui continuera à tuer.
Commenter  J’apprécie          00
Pension de famille

Trop. Ou pas assez.

Trop de personnages. Trop de bazar. Trop d'anecdotes (on a l'impression qu'il faut en raconter un maximum).

Pas assez de construction. Pas assez d'émotion. Pas assez de suivi.

Finalement... je crois que je me suis ennuyée.
Commenter  J’apprécie          00
Un fleuve de ténèbres

une bonne petite enquête policière qui nous emporte assez facilement même si la fin est très voyante. un des intérêts réside dans la période de l'histoire, post première guerre mondiale. L'auteur nous fait bien ressortir l'atmosphère british.
Commenter  J’apprécie          00
Pension de famille

I gave up on this. It's a funny little book, I just wasn't in the right mood to appreciate it.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean Rosenthal (325)Voir plus

Quiz Voir plus

La Guerre froide : le Mur de Berlin

En quelle année le mur de Berlin a-t-il été érigé ?

1945
1948
1956
1961

13 questions
470 lecteurs ont répondu
Thèmes : histoire , guerre froide , culture générale , humour belge , méduseCréer un quiz sur cet auteur

{* *}