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3.9/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Guebwiller , le 26/05/1877
Mort(e) à : Paris , le 25/10/1968
Biographie :

Pierre Conrad Nicolas Jean Schlumberger est un éditeur et écrivain français.

Il est le frère de Conrad Schlumberger (1878-1936) et de Marcel Schlumberger (1884-1953) dont les inventions liées à la géophysique et au pétrole ont construit le succès.

Ayant choisi la nationalité française, il quitte l'Alsace en 1892 pour Paris, où vit sa famille maternelle. Marié en 1899 à Suzanne Weyher qui travaillera sa peinture aux côtés de Théo Van Rysselberghe, le couple eut trois enfants.

Il est le fondateur de La Nouvelle Revue française (NRF) en 1908 en compagnie notamment d'André Gide de Jacques Copeau et André Ruyters.

Au cours de sa carrière il reçoit le Grand prix de littérature de l'Académie française (1942), le Grand Prix national des Lettres (1955), et est le cofondateur en 1968 de l'Association des Amis d'André Gide (AAAG).
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Source : Wikipédia
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Jean Schlumberger
Interview de Jean SCHLUMBERGER chez lui, dans sa bibliothèque. Il évoque les débuts de la NRF, qu'il a créée avec André GIDE et Jacques COPEAU. Il faisait partie d'un groupe d'amis qui se réunissaient chez André GIDE et avaient le même désir de créer une revue prônant la défense de la littérature. Dirigée par André GIDE, la Nouvelle revue française conférait un certain nombre de...

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
C'est prévenir tout le monde contre soi que de mettre sur la scène des personnages en costume antique.
Personne ne lit plus, sur un programme, des noms grecs ou latins sans trembler à l'idée d'une pseudo-tragédie romaine ou d'une idylle héllénistique selon le poncif parnassien.
Les auteurs ont une crainte si vive d'encourir le reproche d'académisme que, lorsqu'il leur arrive d'emprunter un sujet à la fable, ils pimentent soigneusement leur dialogue de quelques dissonances anachroniques, afin de bien marquer qu'ils ne se laissent pas prendre à leur jeu et ne demandent aux anciens que des prétextes....
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Le drôle ne savait que me regarder, comme si c'est moi qui lui avait pris la Rose-Marie !
Alors un des gars lui a crié :
"Raconte donc ce que tu m'as dit des oiseaux de mer, de ceux qu'on appelle des fous, dont les ailes ont juste la longueur de nos bras étendus, et qui crient comme des hommes, quand le vent les brise contre la mâture et qu'ils viennent s'assommer sur le pont".
Si tu l'avais vu se décomposer !
Moi je t'ai dit ça ?
Hier à la soupe.. Même tu m'as demandé si j'y croyais, si vraiment c'étaient des marins qui avaient blasphémé la Sainte-Vierge et si j'avais vu des hommes dont les mains commençaient à se palmer".
Ah, quel tonnerre de rire ! On ne s'entendait plus...
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C'est que la sincérité est effrayante; j'entends non pas celle qui dit aux autres leurs vérité, mais celle qui s'applique à nos propres pensées. Auprès des êtres qui nous touchent de près, nos aveux sont irréparables; nous sommes-nous découverts en face d'eux, il faut que nous demeurions à nu le reste de nos jours, il n'y a plus d'abri ni d'ombre.
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Vous voulez que je sois sincère, répliquai-je, et vous voulez en même temps que je n'aie pas à rougir de moi. Comment ne voyez-vous pas que tout sentiment profond a des ramifications devant lesquelles on reste effrayé?
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Je ne suis pas sûr d'avoir jamais éprouvé ce qu'on appelle le remords, mais si quelque chose s'en approche, c'est bien la pensée d'avoir côtoyé vingt ans ce chagrin sans le reconnaître.
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Mais où trouver un langage pour vous parler de nous-mêmes, à vous autres enfants, qui vous tenez silencieux dans votre coin, à nous considérer bien moins en amis qu'en juges? Ce prestige qu'il nous fallait pour vous gouverner, vous ne nous permettez plus de nous en départir. Nos qualités, vous tablez sur elles, et vous n'en prenez que ce qu'il vous plaît, tandis que nos faiblesses, vous les relevez toutes, comme autant de consécrations des vôtres.
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Mais dès que je ne veux pas mentir à moi-même, je ne trouve en moi qu'un désir - et il est irréalisable: être loin, être seul, être tout à fait seul pendant des mois, réfléchir, me reprendre, sans mon argent, sans le soutien d'aucun être qui m'aime, pour voir si je vaux quelque chose, pour essayer mes forces, pour être sûr que lorsque j'aime, c'est bien réellement un libre choix!
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La solitude! (...) J'aurais mauvaise grâce à en craindre le visage, maintenant qu'il est fatigué et qu'il n'a plus ses belles promesses.
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Il y a une noblesse dans le réalisme à laquelle l'esprit des plus nobles femmes ne parvient jamais. Le réel ne les incline point.
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Nous ne commençons à prouver quelque chose qu'en persévérant jusque dans un âge où déjà nous sommes contraints à l'économie.
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