Qu'il fallait que de nouvelles voix s'élèvent.
Que la perte de la parole sous toutes ses formes, sa confiscation ou l'oubli même des mots, de leur signification, de leur sève et de la santé qu'ils contiennent, que l'éloignement, l'appauvrissement du vocabulaire, l'illettrisme, la désaffection du public pour des textes au profit d'images calibrées, orientées, blanchies en quelque sorte, sont un déficit terrible pour la démocratie.