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3.8/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean Vavasseur-Desperriers est un historien français.

Maître de conférence (1993) puis professeur des universités (1999), il est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lille -III Charles-de-Gaulle.

Ses travaux portent essentiellement sur les organisations (associations, partis et réseaux) et sur les comportements politiques des différentes composantes des droites républicaines et parlementaires en France sous la Troisième République.

Enseignant à l’École de journalisme de Sciences Po Paris, il est Président du Comité historique et artistique de Béthune.

Il est auteur de "République et Liberté, Charles Jonnart, une conscience républicaine, (1857-1927)", Presses universitaires du Septentrion, 1996 et d’une thèse de doctorat d’État, "Culture, structures, stratégie d’une organisation de la droite parlementaire entre les deux guerres : la Fédération républicaine de 1919 à 1940", Université de Lille 3, 1999, 4 volumes.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Avant la Seconde Guerre mondiale, les médecins ne sont pas des scientifiques. L’idéologie médicale présente la médecine comme un art, pratiqué par des hommes détenteurs d’une culture humaniste. Celle-ci implique une connaissance des lettres et des langues anciennes. Elle est aussi le signe de l’appartenance à une classe sociale, la bourgeoisie.

Cette représentation correspond aux réalités : les médecins sont issus des baccalauréats littéraires, ils appartiennent le plus souvent à des familles de la moyenne bourgeoisie, ne serait-ce que pour des raisons financières, les études médicales étant longues et prenantes, et l’installation nécessitant un petit capital initial.
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Lorsque Briand arrive au pouvoir, en janvier 1921, Daudet et ses amis n’ont de cesse de critiquer sa politique de négociation avec les anglo-saxons. Dans la séance du 10 janvier 1922, le député de la Seine réclame le rappel du président du Conseil, depuis Cannes, où il participe à la Conférence interalliée sur les réparations. Le vote de cette motion par 249 députés (contre 334) prouve que l’Action française est en symbiose avec une bonne partie du Bloc national. Désavoué par Millerand, président de la République, Briand présente d’ailleurs sa démission deux jours plus tard.
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Si Maurras qualifie les cent années qui courent de 1814 à 1914 de « cent piteuses », Gaxotte et Funck-Brentano tordent allègrement le cou à la légende noire de Louis XV et de Louis XVI, et réhabilitent, non sans talent, leurs règnes respectifs. Gaxotte réfute tous les clichés diffusés par les historiens républicains, qui faisaient du Bien Aimé un souverain indolent, jouet des intrigues des favorites et des ministres impopulaires, voire même un roi crapuleux, indifférent au sort misérable de ses sujets.
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C’est le cas notamment lors du débat du 16 novembre sur le rétablissement des relations diplomatiques avec le Vatican, qui voit Baudry d’Asson prononcer un long et vibrant discours en faveur du projet gouvernemental : « Le problème tel qu’il nous est soumis par le Gouvernement doit être résolu par la simple mais par la haute compréhension des droits et des devoirs que nous assignent, dans le monde, et nos traditions séculaires et nos intérêts futurs […] Votons à l’unanimité en bons Français tout court – le qualificatif est assez beau – l’adoption du projet, pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la patrie.»
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Les médecins sont aussi dans plus de la moitié des cas fils de médecins. Ce qui pourrait n’être qu’une facilité pratique est revendiqué au sein du corps médical comme la marque d’une identité et un moyen de transmettre des attributs. De ce fait, le népotisme est assumé, ainsi que le favoritisme, c’est-à-dire le fait qu’un professeur de médecine puisse favoriser ses élèves au moment des examens et des concours. Dans le milieu médical, c’est une tradition qui est assez largement admise, voire revendiquée comme une valeur : le seul jugement pertinent est porté sur le travail en commun et non pas sur des épreuves d’un jour. On pourrait croire que l’Action française partage ce primat donné à la tradition et aux hiérarchies naturelles. Or, on sait que c’est le favoritisme qui a détourné Léon Daudet de finir sa médecine. A la suite de ses démêlés avec Charcot, il exhale précisément sa rancœur dans son livre charge, Les Morticoles (1892).
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