AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean Viluber (3)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Greffes profondes

Inge, une charmante vétérinaire, est la propriétaire d’une ferme et d’un vignoble. Elle réalise des expériences abominables dans une des dépendances aménagée en laboratoire. La vétérinaire prélève des organes d’animaux et réalise des greffes sur des innocents kidnappés comme ces deux polonais demandeurs d’emploi, ne parlant pas un mot de français et surtout très robustes ! Grâce à une gueule prélevée sur un dobermann, elle crée un homme-chien et avec les muscles d’un bœuf donne naissance à Minostrech, un homme-taureau. Elle est assistée de Männli, l’homme-étalon, aux pulsions difficilement contrôlables et doté d’un sexe démesuré maintenu par un harnais (??). Sans oublier Fleish, l’homme-chacal, toujours affamé, doté d’une mâchoire surdéveloppée qui fait disparaître les restes des victimes.



La population du village avec ses campagnards, amateurs de chasse, vulgaires et violents dès qu’ils sont en groupe, ne sont pas loin d’être aussi effrayants que les créatures de la vétérinaire. Inge perd peu à peu le contrôle de la situation…



Jean Viluber est le pseudonyme de Jean-Pierre Hubert, écrivain français de science-fiction. Ici, il est accompagné à l'écriture de Serge Ramez. C’est pourquoi ce troisième roman Gore de l’auteur est signé J.S. Viluber.



Les scènes pornographiques (particulièrement douloureuses) entre l’homme-cheval et la vétérinaire ainsi que les passages extrêmement gore réservent ce livre à un public averti.



Personnellement, en dehors du postulat de départ totalement invraisemblable que les auteurs arrivent pourtant à bien négocier, j’ai regretté l’absence d’explication sur les motivations du personnage principal et une fin trop rapide.

Comparé aux précédents romans de l’auteur, les excellents « Coupes sombres » et « Décharges », « Greffes profondes » est le plus faible mais reste tout de même un bon Gore.
Commenter  J’apprécie          10
Coupes sombres

Prenez une entreprise travaillant le bois, avec son chef des travaux et son personnel totalement cinglés ainsi qu’un gardien, un homme monstrueux couvert de cicatrices qui arrache les oreilles des intrus. Tout ce petit monde est en guerre contre une bande de voyous également dégénérés. Rajoutez deux charmantes auto-stoppeuses en vacances, perdues dans l’exploitation forestière. Saupoudrez l’ensemble d’un zeste de surnaturel, à savoir, Wanga, un esprit du bois sur le point de se réveiller sous la forme d’une entité végétale. Mélangez le tout et vous obtenez un livre rappelant les films d’horreur de série B déjantés des années 70/80, en plus trash (littérature oblige).



« Coupes sombres » est le numéro 42 de la défunte collection Gore. L’auteur Jean Viluber est en réalité le pseudonyme sous lequel se dissimule un professeur pour ne pas être reconnu de ses élèves ! Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Le récit, très touffu, est irracontable et le lecteur a l’impression que tout peut arriver… surtout le pire. Les personnages, même les seconds rôles, très bien typés, sont tous mentalement dérangés (sauf nos deux héroïnes) et de nombreuses scènes (cannibalisme, viols etc.) sont particulièrement dégoûtantes. Scies circulaires, tronçonneuses, rabots, forets deviennent ici des instruments de sacrifice. C’est comme si l’odeur de la sciure inhalée depuis des années avait rendu les employés complètement fous.



Voilà probablement l'un de mes romans Gore préférés. Excellent mais réservé aux amateurs.
Commenter  J’apprécie          10
Decharges

« Décharges » est le second roman Gore signé Jean Viluber, pseudonyme de Jean-Pierre Hubert, enseignant et écrivain français de science-fiction. Il nous entraîne dans l’univers des clochards et des familles ouvrières pauvres.



Peter, un enfant de dix ans, vit entouré d’un beau-père (Karl), alcoolique, violent et sadique, de sa mère (Maria), régulièrement battue et bouc-émissaire de sa patronne ainsi que de son demi-frère (Alf), un voyou de la pire espèce. L’enfant se lie d’amitié avec une vieille (Salomé) surnommée « Mémé Poubelles » car elle ne jette rien. Depuis la mort de son mari, elle vit seule dans sa maison près d’une décharge. Sa demeure est remplie, dans toutes les pièces jusqu’aux plafonds, d’objets récupérés. Salomé est rejetée par tout le monde. Son voisin proche, un ami de Karl, la menace. Le curé et la directrice de la maison de retraite souhaitent l'exproprier « pour son bien ».



Parallèlement, on découvre Maus, un jeune SDF dit « le rat » à cause de son visage de fouine. Il survit dans la décharge sur fond de violences, de meurtres et de viols entre clochards. Il est poursuivi par Mayer, le gardien de la décharge, brûlé et armé d’un crochet. Mayer veut se venger de Maus suite à un vol et l'incendie de sa cabane qui l’a défiguré.



Le destin va lier Peter et Maus, Maria et Salomé. Leurs ennemis respectifs vont s’en mordre les doigts…



Ce roman vaut surtout pour ses personnages, fouillés et poignants de vérité, beaucoup plus intéressants que dans la majorité des romans de cette collection.



L’histoire ne démarre vraiment que dans le dernier tiers du livre mais cela ne nuit pas à sa qualité.



Seul l’élément paranormal final paraît inutile.



Bien que légèrement inférieur à « Coupes sombres », le précédent ouvrage de l’auteur, " Décharges " est un très bon roman pour tous les lecteurs, amateurs de gore ou non.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean Viluber (9)Voir plus

Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4899 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur cet auteur

{* *}