Il s'agit d'être présent à la souffrance de l'autre, de l'accueillir, de la prendre en soi, de la porter comme un enfant blessé, et en même temps ne pas s'identifier à elle. Ce n'est pas notre souffrance, c'est la sienne. Respecter l'autre, c'est porter sa souffrance et la rendre présentable, présente, c'est en faire une présence - présence du passé, présence de la douleur -, et avec cette présence-là, il est "capable" d'évolution.