Jean d` Orgeix

Tous les progrès réalisés peu à peu concernant l'utilisation de cette avant-main ne se sont produits que parce que lui [Baucher], avait ouvert la voie. Vouloir recommencer les mêmes ploiements à pied, n'est pas à mon sens faire du "Baucherisme". Ce ne sont pas les gestes qu'il faut copier, c'est l'esprit qu'il faut comprendre.
Cherchons toujours à aller à l'essentiel.

P 64
Pour progresser dans quelque domaine que ce soit, il faut tout d'abord analyser l'ensemble des données de la question. Alors il sera possible de rechercher la ou les meilleures solutions pour résoudre le problème. [note de Pégase-Shiatsu : c'est en refusant cela que nos démocraties sont actuellement en danger, et le pire c'est qu'elles persistent!]
Nier, et donc ne pas tenir compte des faits parce que ceux-ci vont à l'encontre d'anciennes croyances ; refuser des réalités parce qu'elles changent la manière d'étudier le problème et froissent des susceptibilités ; tout cela bien évidemment ne peut permettre ni de progresser, ni de parvenir à de meilleures solutions de ce problème.

Nous pensons même que si, pour une raison ou une autre, un cavalier sent monter en lui le moindre sentiment de colère, il doit immédiatement arrêter de travailler et ne reprendre que lorsqu'il est détendu. Mais par contre, très souvent i doit "simuler" la colère. Et il ne le peut que par la tonalité de la voix. Il ne s'agit pas de faire peur au cheval, mais de lui faire comprendre que son cavalier ne plaisante pas. [note de Pégase Shiatsu : là encore, Jean d'Orgeix rejoint Pat Parelli, qui n'utilise que peut la voix, mais utilise un bâton parfois prolonger d'une ficelle pour mettre de 'inconfort, non pour frapper et qui du coup pourra aussi servir d'aide classique, non considéré comme agressant, et il utilisera le langage du corps pour donner des indications sur ce qu'il veux : la moue pour faire reculer, un sourire pour faire revenir en liberté... et malheureusement une seule erreur, sourire trop tôt parce que votre cheval recul pour lui reprocher... et tout est à refaire... vous avez mis dans sa tête de l'incompréhension... Jean d'Orgeix, il faut bien le comprendre, utilise une autre communication, mais elle revient en gros à celle de Pat Parelli!]

Un cavalier dit être un animalier! Cela implique le fait de savoir se mettre à la place du cheval pour sentir ses pensées, ses réactions, et surtout, ce qu'il peu et ne peut pas comprendre.

P 54
Il ne faut pas oublier qu'un cheval n'a jamais lu un traité d'équitation. Souvent les cavaliers s'énervent contre un cheval ne faisant pas, ou mal, ce qu'ils souhaitent, en y voyant un signe de mauvaise volonté, parce que pour eux es choses sont évidentes. Mais malheureusement, elles ne le sont pas pour le cheval. Il est indispensable de ien lui apprendre.

Tout d'abord, qu'est ce que le cavalier va devoir "dire" à son cheval ? Certainement pas des dissertations sur l'art équestre. Non pas que la chose ne serait pas utile mais parce que les communications entre humain et un animal on certainement une limite. [note de Pégase -Shiatsu : et surtout parce que l'animal, surtout un animal hypersensible ne toléra pas les aprioris du aux abus de langage et aux aprioris contrairement à l'humain... et au lieu de dire on veux un thérapeute humains qui s'adapte en thérapie animal, on devrait cherché un thérapeute qui a suivie des formations à la fois sur l'animal et l'humain, parce que l'approche n'est pas la même... et surtout en ostéopathie il est difficile de passer du quadrupède au bipède et inversement... en shiatsu, en ostéopathie... il faut deux formations différentes humaines et animales si possible bipède et quadrupède... c'est un peu moins vrai pour le reiki... où il faudra seulement se priver de toute conversation verbale, au lieu de ne le faire qu'à moitié et regarder surtout les réactions de l'animal et un peu les sensations sous les paumes... et justement... Jean d'Orgeix parle de la paume du cavalier... le shiatsu aura sa sensation au bout des doits, le reiki dans la paume... ]

"Efforcer-vous d'abord d'effectuer avec votre cheval des mouvements simples, très simples même, mais réalisés parfaitement."
p 43

P 42
Donc, nous basons tout notre travail sur cet axiome :
Eduquer un cheval, c'est essentiellement lui faire prendre de bonnes habitudes et pour cela :
Ne jamais continuer de travailler s'il travaille mal!

P 41
Seulement, si on nous fait recommencer des centaines et des centaines de fois ce mouvement il deviendra un "geste réflexe" [...] C'est le réflexe de Pavlov [neurologie de terminale en biologie]. Ce mouvement est devenu un geste, réflexe, automatique, indépendant même de votre libre arbitre. [note de Pégase Shiatsu ; pour tout dressage, bien comprendre la différence entre bonne volonté, et geste réflexe plus rapide... ce qui ne veux pas dire que votre cheval est idiot... cela veux dire que par apprentissage réflexe, surtout quand il s'agit de rectitude, votre cheval réagira plus vite... cela ne veux pas dire... qu'une partie de votre relation n'est pas basée sur la bonne volonté, ou les émotions... vous conduisez de façon réflexe de votre voiture, mais la partie je dois aller chercher telle personne à tel endroit pour l'emmenez à tel endroit, elle n'est pas réflexe!]

Quelles sont les qualités d'un bon chasseur ?
D'abord, en premier, le sens, le goût, je dirai presque le culte du silence. [...] La deuxième qualité principale du chasseur africain est celle de savoir être immobile. (p. 84/88)

Tous les animaux, à des degrés divers, possèdent, quand on les approche à pied, leurs trois sens de défense. L'odorat, bien sûr, si le chasseur passe à mauvais vent ; l'ouïe qui leur permet de distinguer tout bruit suspect et, dans ce cas, d'être immédiatement en alerte ; enfin, naturellement, la vue.
Ainsi, le "match" chasseur-gibier est correct, loyal. L'animal peut s'échapper ; le chasseur peut en triompher. (p. 65)