Jeanloup Sieff

Voici un des livres (sinon LE livre) qui accompagna ma naissance et mes début en photographie.

Je viens d' en retrouver un exemplaire, au fond d' une brocante.

Bien sûr, cet ouvrage ne traite que de la photo dite "argentique" puisqu'il n'y avait qu'elle en 1985.

Un très beau livre, passionnant et parfois ardu, avec une grande rigueur technique.

Et que je m'y replonge!

Reprenant le magnifique Jumbo paru il y a déjà quelques années, cette édition à tout petit prix permet de (re)découvrir l'œuvre de Sieff, photographe de mode (entre autres) aujourd'hui parfois un peu oublié.

Mais si ses modèles sont d'une autre époque, ses photos, son esthétique et son sens de la composition en font aujourd'hui encore un incontournable.

Tout amateur de photo se doit de posséder ce livre, qui reconstitue de façon succincte et intéressante la carrière de ce grand bonhomme.

époustouflantes. je pense que c'est le mot le plus adéquates pour décrire les photos de Jean Loup Sieff. ces photos de la vallée de la mort sont superbe. quelle talent pour jouer avec les formes et les motifs! quels noirs et blancs superbes.

seul bémol l'édition elle même. comme d'autres commentateur. je perçois un léger trouble sur les images et le chemin du livre pourrait être plus équilibré entre images verticales et horizontales.

néanmoins quel plaisir de pouvoir admirer ces œuvres.

Jeanloup Sieff (1933-2000) est un photographe célèbre aussi bien pour ses images de mode que pour ses nus féminins et masculins. Il a travaillé pour des magazines tels que Vogue, Elle, Harper’s Bazaar ou Esquire. Dans ce livre, presqu’un fac-similé de portfolio consacré à la danse, il rend surtout hommage aux corps athlétiques des danseurs en se concentrant surtout sur les membres du Ballet de l’Opéra Garnier à Paris. Ses images épurées, modernes et élégantes parviennent toujours à transmettre la sensualité si naturelle de tous ces corps. Sincèrement, il parvient à capturer sur la pellicule aussi bien les mouvements fugaces des danseurs, comme Patrick Dupond que ce monde éternel d’une discipline si exigeante. En un mot, superbe !

Après À hauteur d'arbres de Frank Horvat, voici un livre de 70 photos splendides — en noir et blanc — de Jeanloup Sieff, photographe disparu en septembre 2000.
Lien : http://www.urbanbike.com/ind..

A l'époque où j'écoutais Jim Morrison évoquer son souvenir d'un accident de camion dans un désert transportant des Indiens, j'étais tombé sur ce petit livre (par le format) de ce photographe dont j'avais apprécié des images dans cette très grande (aussi par le format), excellente et luxueuse revue de photo qui s'appelait ZOOM et ses (ces) photos correspondaient bien avec l'image mentale que j'avais d'un désert californien (en tous cas à l'ouest des USA), avec ces 1ers plans - nets ! - de sol craquelé, ses lignes de fuite et ces horizons sombres toujours contournés et soulignés d'une bande plus claire. C'était ça le style de Sieff et j'adorais ses images de zones arides à 200 bornes de Los Angeles et quelques dizaines de km des séquoias..

Il s'agit du résultat d'un travail de commande sur le thème du lait.



Il a su éviter les écueil du genre et produire un résultat très intéressant.



Plusieurs raisons possibles à cette bonne surprise : le choix de photographes déjà réputés, nombreux (9) et envoyés dans des pays très différents mais qu'ils connaisaisent.



On a ainsi Max Pam dans le sous-continent Indien, Bernard Descamps au Japon, Raymond Depardon au Niger, Martine Voyeux en Suisse, Jean-Loup Sieff en Hollande et en Angleterre.

Ils photographient des vaches, "standards" ou choyées, la fabrication du fromage ou la vie des habitants et leur rapport au lait... Jean-Loup Sieff en profite aussi pour faire du second degré, en dehors de la tournée du laitier britannique et du breakfast, et le travail de Frantisek Vzardon au Québec ne peut que rappeler le slogan "les produits laitiers sont nos amis pour la vie".

Plus qu'un livre de photographies, ou une biographie, ou un livre sur l'art de photographier, ici Jean-Loup Sieff a regroupé ses aphorismes.

On peut ou pas les aimer.

Elles ont le méritent d'exister et révèlent les états d'âme changeants du photographe-philosophe.

L'iconographie succincte ne reflète pas le travail de l'auteur, mais vient ici en complément sans vraiment convaincre quand au lien avec le texte où le sujet abordé. Ce sera mon petit "dommage!".

Un vrai choc esthétique !



Moi qui n'aime pas la photo de mode d'ordinaire, je rends les armes devant Sieff.

L'ingéniosité et l'élégance des compositions sont un régal. Son noir et blanc est soyeux et satiné, parfois cru et contrasté (pour les paysages), ses nus font partie des plus beaux que j'ai vu, ses portraits sont souvent décalés et plein d'humour.



Un homme à connaître !

L'objet surprend. D'abord par le choix du cadrage vertical que l'auteur s'impose le plus souvent face à un paysage large. Ensuite par la terre craquelée que le savoir-faire de Sieff accentue. Enfin par son texte, fort joliment écrit.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..

il reste dans mon coeur pour toujours, les instants où il déclenchait le clic de son appareil photo, et.......................................................