Ma chère Tante, Oncle et Cousines, au moment où vous lirez cette lettre, je ne serai plus. Je vais être fusillé aujourd'hui à 3 heures. Je ne regrette rien de ce que j'ai fait. Je suis tout à fait tranquille et calme. Je vous aime tous et j'espère que vous vivrez heureux. Vous remettrez quelques mots suivants à maman et Simon s'ils reviennent comme je l'espère. Ma chère Tante, j'aurai voulu te revoir ainsi que ma dernière petite cousine que je n'ai presque pas vue. Je suis réuni, en ce moment avec trois de mes camarades ayant le même sort que moi. Je vous embrasse tous une dernière fois, toi ma Tante, mon Oncle, ma petite Fernande, ma petite Madeleine et aussi petite Elise. Je suis sûr que cela vous fera plus de peine qu'à nous. Marcel