Arrivé à Lausanne, il acheta un billet de troisième classe sur la Cisalpino pour Vérone, d'où il prendrait l'express pour Venise. Inutile de gaspiller de l'argent pour un billet plus cher alors que tout ce qu'il avait l'intention de faire, c'était dormir. Et il aurait dormi s'il n'avait pas été assis à côté d'un Français qui pensait que chaque plat devait être généreusement arrosé d'ail, et dont les ronflements valaient bien le bruit du moteur.