On reconnaît une ville étrangère d'après les photos que l'on a vues de celle-ci, mais l'on y voit également ce qui est commun à toutes les villes. Les banlieues, les couloirs carrelés du métro, les quartiers autour des voies de triage de la gare, l'usure anonyme des bâtiments. L'ombre au fond d'une rue, et cette forme particulière d'immobilité qui caractérise les voitures garées l'une derrière l'autre, avec le reflet singulier du ciel sur la peinture des véhicules entre les contours sombres des façades d'immeubles.