Depuis ce jour, je ne crains plus la mort des patients. J'ai passé une soirée avec le fils de Mme Dufreux, nous avons veillé tard et j 'ai compris en rentrant chez moi à pied, en traversant la ville aux trottoirs enfin mouillés d une fine pluie, que lorsqu'un patient mourait j'avais le droit d'être triste. Ça ne dure pas, les autres arrivent, les lits se remplissent, les visages changent et se succèdent, mais j ai le droit d accuser le coup. Un soir ou deux.