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Citations de Jerry Lewis (17)


Jerry Lewis
Quelle que soit la manière claire et courtoise avec laquelle vous vous adressez à un Parisien, il persistera, avec une obstination butée, à vous répondre en français.
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Jerry Lewis
Le bonheur n'existe pas. En conséquence, il ne nous reste qu'à essayer d'être heureux sans.
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Jerry Lewis
   
   
Il était si petit qu'il portait des revers à ses slips.
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Jerry Lewis
Le businessman américain est un monsieur qui, toute la matinée, parle de golf à son bureau et qui, le reste de la journée, discute affaires sur le terrain de golf.
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Quand j’étais enfant, j’aimais m’asseoir chez mon grand-père à Brooklyn et ’écouter me raconter les histoires de la Russie des tsars et la façon dont on persécutait les juifs. C’est pour cela que ma grand-mère et lui avaient fui leur village en 1897. Ils avaient débarqué dans un grand port de France et, de là,s’étaient embarqués pour les États-Unis sans avoir la moindre idée de ce qu’était l’Amérique.
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De l'extérieur, le gouffre qui n'avait cessé de se creuser
entre nous n'était pas visible. On continuait à engranger de
l'argent à la pelle. Mais il ne servait à rien de tourner autour
du pot : I'heure était venue de jeter l'éponge. Dean et moi
avons décidé de tout arrêter en étant au sommet.
Le 24 juillet 1956, un mardi soir - neuf ans et trois cent
soixante-quatre jours après notre première apparition
ensemble sur une scène, au Club 500 de Skinny d'Amato
à Atlantic City -, nous avons donné nos trois ultimes repré-
sentations au Copacabana, sur la 60- Rue à Manhattan.
La soirée eut tôt fait d'acquérir l'ampleur d'un événe-
ment historique. Après tout, au cours des dix ans écoulés.
Martin et Lewis avaient enchanté I' Amérique et le reste du
monde. Nous avions été très demandés, aimés, idolâtrés
Maintenant, la fête était finie et ce, de notre propre chef.
La liste des célébrités invitées pour le grand soir s`allon-
geait indéfiniment. Il nous restait une demi-heure à tuer
avant la première représentation, mais Dean et moi avions
fort peu à nous dire. La soirée serait rude et on savait, l'un
comme l' autre, qu'on ne pouvait pas se permettre de bâcler
ni de ne pas se montrer professionnels. Par conséquent, on
avait prévu de s'amuser, si possible, tout en donnant notre
meilleur spectacle et le meilleur de nous-mêmes
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À seize ans, comme la plupart des gosses, j’étais persuadé que j’en savais plus que les professeurs. Seulement, contrairement à mes copains les plus chanceux,
je n’eus pas la possibilité d’en tirer les conséquences et de quitter le collège.
Je dus attendre mon seizième anniversaire pour laisser tomber définitivement l’école. Je filai à Manhattan par le métro. J’arrivai à Broadway où pullulaient les officines d’imprésarios qui se faisaient fort de découvrir les jeunes talents. Ils
rêvaient de voir débarquer dans leur bureau un de ces oiseaux rares et de l’entendre annoncer: « Me voici. Faites de moi une vedette! »
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Phyllis était une beauté, un exquis mélange de douceur et de rayonnement. Tous les matins, assise
sur un banc, elle regardait sa mère faire ses exercices d’assouplissement. Moi jene voyais que Phyllis. Cependant, chaque fois que je la rencontrais, mon fiasco avec June Feldman au balcon du Strand me revenait en mémoire. Je ne savais comment l’aborder. J’avais peur de dire des choses incongrues ou stupides.
Cependant, j’avais quinze ans et je commençais à penser à l’amour.
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Cette femme. Elle a passé sa vie à se soucier des autres. Pendant un instant, je fus incapable de proférer une parole puis je dis simplement : « Je sais »,comprenant que jamais je ne saurai lui dire combien je l’aimais.
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De retour à l’école.
Mon esprit était encore parmi les comédiens du burlesque et tout ce qui concernait l’école, y compris mes jeux dans la rue avec mes copains, me paraissait dépourvu d’intérêt. C’étaient les mêmes vieux professeurs, les mêmes livres, les mêmes contraintes, les mêmes boulettes de papier mâché qui volaient autour de moi, les mêmes rires. L’air absent, je regardais par la fenêtre, songeant
à mes parents qui jouaient dans des villes dont je n’avais jamais entendu parler.
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Ils étaient super-sympas. Ils étaient prêts à m’apprendre tout ce que je voulais et répondaient toujours à mes innombrables questions.
Aussi ai-je appris là beaucoup de choses. Rien ne m’échappait. Le plus petit détail avait de l’importance et je regardais maintenant chaque spectacle avec un
œil neuf. Je remarquais désormais des choses qui m’avaient échappé jusqu’alors.
Maintenant, je savais où se trouvait le tableau de commande des projecteurs, je savais comment on changeait les décors et comment on réglait les éclairages. Je comprenais immédiatement pourquoi tel numéro marchait bien et pourquoi tel autre faisait un bide.
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Les gens du Burlesque. La plupart d’entre eux étaient très naturels, pas inhibés pour deux sous. Ils agissaient spontanément et disaient ce qu’ils avaient à dire avec franchise et honnêteté. Je me sentais proche d’eux et adorais leur langage émaillé d’expressions savoureuses. Pendant la pause, je me glissais souvent dans les coulisses. Ils allumaient une cigarette ou bien mâchaient du chewing-gum en parlant de la vie en tournée. I
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Le burlesque. Tout est couleur et scintillement. Je suis tellement excité par ce nouveau spectacle que je ne peux faire partager mon émotion.
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Grand-père Brodsky adorait la musique. Ma mère racontait qu’en Russie il avait rêvé de devenir pianiste de concert, mais ses parents n’avaient pas eu les moyens de lui offrir des leçons de musique et encore moins un piano. C’est pour ça qu’il avait acheté ce Steinway, quand maman était petite. Elle devint rapidement une bonne pianiste, ce qui le remplit de joie. Grand-père Brodsky
continua à s’échiner et à économiser jusqu’à sa mort.
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Le spectacle de la rue est d’une monotonie accablante. Les enfants jouent. Les hommes rentrent de leur travail avec des vêtements tachés. Leur femme les attend sur le perron en brique ou aux fenêtres entrouvertes. C’est une vision familière. Mais le temps a passé sur nous.
Soudain le présent n’existe plus. Tout appartient au passé. Je n’y comprends rien.
La vie est encore un mystère pour moi.
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On bat les cartes et tout le monde s’esclaffe. Ainsi, ce genre de scène peut marquer un enfant, même s’il est très heureux plus tard.
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Je me demande souvent ce que savent les enfants de leurs parents. Que sais-je des miens ? J’ai pourtant eu cinquante ans pour les connaître, mais il manque toujours des pièces importantes au puzzle. Peut-être aurions-nous dû avoir des paroles de haine ou d’amour quand c’était nécessaire mais nous n’en avons pas eu le courage. Mieux vaut ne pas dissimuler ces sentiments quand ils existent. Les cacher peut vous tuer. J’ai bien failli l’être à plusieurs reprises.
Quoi qu’il en soit, je suis certain que très tôt mon père a compris ce que serait sa vie s’il devait reprendre un jour l’affaire de mon grand-père. Pour lui, c’eût été un échec. Il voulait un vrai métier, il désirait être autre chose qu’un marchand
de vin. Mais quoi exactement?
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