J'ai tiré le voile pour que tu puisses avancer dans cette vie, et pareillement tu vas m'aider à le tirer pour que je puisse avancer dans la suivante.
_ Maman, non...
_ Aide-moi à me préparer. Là elle a un soupir humide, j'avance la main pour lui essuyer le visage et la peau en dessous des larmes est chaude, trempée et vivante de sel et d'eau et de sang. Je ne veux pas être un souffle vide. Une amertume dans la moëlle de mes os. Je ne veux pas de ça, Leonie. (p. 207)