L'hiver, j'affectionne les journées nuageuses où les montagnes et les nuages se mêlent subtilement et recréent sans cesse un spectacle qui me bouleverse.
Au printemps, je suis touchée par la renaissance des couleurs qui émergent progressivement des «terres d'ombre» que l'hiver a laissées derrière lui.
L'été, les formes des massifs alpins avec leurs roches et leur végétation ne cessent d'évoluer à chaque rai de lumière, faisant naître une source intarissable de prétextes pour de nouvelles interprétations et créations.
L'automne, quand sous mes pas les feuilles crépitent et que la nature se pare de couleurs pourpres et mordorées, les paysages les plus familiers deviennent les sujets de travaux inédits.