Jim Aylesworth

Un livre pour enfants comme je les aime: un texte poétique aux accents de comptine, un contenu plein d'enseignement moral aux accents autobiographiques, des illustrations au trait simple et aux couleurs agréables à l'œil enfantin, des images réalistes évocatrices prétextes à mille questions... tout cela fait un ouvrage universel et intemporel.

Je l'ai lu dans son édition originale (Scholastic) disponible à ma bibliothèque de quartier. Je n'ai pas de doute que je vais retourner à cette collection.

Une adaptation assez classique de la Moufle, à la fois tendre et drôle. Un petit plus (qui nous a bien fait rire) quand la moufle explose ça ressemble un peu à de la viande hachée ou des vers selon mon collègue, à vous de choisir !

Ce livre fait partie de la sélection 2012 du prix Versele de la ligue des familles . Ce prix a la particularité qu'il est lu dans les écoles par des bénévoles ( dont moi ) ou par des bibliothécaires ou encore par les institutrices dans différentes écoles de la région wallonne , mais surtout , le choix est fait par les enfants qui doivent choisir leur préféré parmi 5 titres .

La sélection de cette année est particulièrement de qualité , j'ai passé un bon moment , hier à lire la sélection .

Celui -ci est un conte rétro qui raconte la relation privilégiée d'une grand-mère du temps passé , et une belle histoire de partage . Un vrai moment de bonheur pour les petits .

Au premier coup d'oeil, les amateurs auront reconnu le style délicieusement rétro de Barbara McClintock. Rappelez-vous la version de la Moufle, celle de Boucle d'or et les trois ours, du Petit Bonhomme de pain d'épice.

L'imagerie de l'illustratrice est figée à une autre époque mais c'est un réel plaisir de profiter du sens du détail pour nous la restituer et des petits moments d'enfance partagés.

L'histoire de Jim Aylesworth est aussi d'une autre époque. C'est une histoire familiale qui commence avec celle d'un grand-père.

Nous suivons la filiation de ce personnage qui passe les années et voit grandir ses enfants et petits-enfants. L'astuce trouvée des auteurs pour nous figurer cela d'une façon captivante et amusante pour les enfants est d'inviter ces derniers à suivre l'itinéraire du manteau du grand-père.

Nous découvrons un personnage doué de ses mains pour confectionner avec des bouts de tissus et ainsi, à chaque usure du vêtement, le grand-père le transforme en un atours plus petit qu'il portera fièrement et précieusement.

Il y aura un manteau bleu, une veste, un gilet, une cravate et même une petite souris pour le petit dernier. Chaque membre de la famille les auront connu.

Ainsi la chose aura une histoire qui pourra rebondir à une époque des générations.

Cela fait penser à la Couverture de Isabel Minhos Martins.

C'est juste tendre, subtilement délicat et émouvant. Il y a une histoire à écouter, une à regarder, une à deviner par les images.

Pour conclure chaleureusement et intensément, les auteurs finissent sur une recette de cookie du grand-père, peut-être en héritage.

Il avait décidément tous les talents.

Très chouette.

Adaptation d’un conte populaire ukrainien très réussie et chaleureuse. Les illustrations ont un petit côté anglais douillet et tendre.

Un « joyeux petit garçon » adoré de sa grand-mère perd une moufle…Cette moufle ne va pas rester perdue longtemps, elle est rapidement repérée par des animaux de plus en plus gros qui vont venir y « réchauffer leurs petons gelés comme des glaçons ». C’est que cette moufle à l’air « drôlement douillette » et surtout elle est extrêmement extensible jusqu’à ce que…

Une construction classique sous forme de randonnée, un texte fluide au vocabulaire précis. Un régal !!!

« Le texte, très bien écrit, reprend quelques phrases qui se répètent comme un refrain et permet de le lire à haute voix. L'histoire, amusante et bien construite, montrera par sa morale que voleur et menteur ne sont pas forcément les plus malins ! » Choisir un livre


Lien : http://www.choisirunlivre.co..

"Et taille et coupe et pique et coud !". Un conte familial ponctué par cette ritournelle qui trace l'histoire d'une famille juive à travers plusieurs générations. Le lien est un manteau cousu par le grand-père tailleur, transformé au fur et à mesure du temps qui s'écoule, pour finir comme trésor chez les petites souris.



Une belle histoire profonde et douce sur l'usage des objets, l'amour familial.



Les illustrations en disent plus que le texte : pendant que l'adulte lit, l'enfant, par les yeux, trouve des éléments pour compléter l'univers de ce beau conte. A partir de 3-4 ans.
Lien : http://www.123loisirs.com

« Tout le charme de cet album très anglais réside dans ces décalages entre anthropomorphisme et réalisme du trait, entre rigueur de la construction et fantaisie, au plus grand bénéfice de l’humour. » Ricochet
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Ah  La moufle » ! Quel parent n’a pas lu une des nombreuses versions de cette histoire à ses enfants?



La ronde de ces animaux qui l’un après l’autre veulent se mettre au chaud dans cette petite moufle de aine bien attirante au coeur de l’hiver… jusqu’à la catastrophe…





J’avoue avoir complètement craqué sur ce magnifique album grand format aux illustrations douces , enfantines dans le style des contes slaves (ce qui est cohérent car « la moufle » serait un conte ukrainien).

CIRCONFLEXE



2001



9782878332919



A PARTIR DE 7 ANS





: Nous sommes assez fans du travail graphique de Barbara McClintock et de ses personnages au look rétro, d'un XIXème modeste mais élégant.



Sous la même présentation de collection chez Circonflexe, nous aurons été nombre de fois satisfaits de ce duo d'auteurs (avec Jim Aylesworth), avec "Le bonhomme de pain d'épice", "La moufle" et "Le manteau de mon grand-père".



Il ne faudra pas oublier le travail tout aussi remarqué de l'illustratrice, en tant qu'auteur également, avec "Adèle et Simon" et "Adèle et Simon en Amérique". Ces derniers seront à retenir.





Les associés Aylesworth et McClintock s'attaqueront sur cette nouvelle histoire aux facéties du Renard.



Avec "Le pari de rusé Renard" nous reviendront bien entendu sur le personnage roublard et très connu des fabliaux médiévaux: Maître Renart avec un T.



Dans ces contes, le personnage ne cessait de se jouer des paysans et de son compère le loup pour manger à l'oeil ou simplement se moquer de la naïveté des uns et des autres.



Jim Aylesworth ramènera notre Renard habillé d'un D au XIXème siècle et notre illustratrice le rhabillera d'une salopette.





De quoi sera fait le pari tant attendu par les jeunes lecteurs?



Il faudra ici attraper le cochon et avec facilité?



Renard semblera se vanter de le faire sans difficulté pour se remplir la panse.





Ceux et celles qui ont déja visiter une ferme et connaissent un peu le caractère du cochon savent qu'il n'est pas aisé d'attraper un cochon.



Il est aussi difficile d'attraper un cheval sauvage que de saisir un cochonnet bien gras.



Mais attention, Renard nous promet encore une astuce pour ne pas avoir à faire le travail par lui-même, bien sûr.



Et du coup, nous serons doublement curieux.





L'auteur ne posera aucun suspens puisqu'il nous dévoilera, semble t-il, dès le début la méthode envisagé par l'animal rusé.



Mais qu'en sera t-il sur le terrain?



Et bien, croyez nous, la surprise restera bien entière tout le long du livre car le plan n'est en fait qu'en partie révélé.



Notre Renard semble bel et bien détenir le savoir-faire pour obtenir gratuitement une miche de pain, un poulet et puis finalement un cochon sans se fatiguer.



Vous verrez, c'est hilarant.



Mais attention, à malin, malin et demi et Renard finira par se mordre les doigts de ses mensonges.



On a aimé.

Décors, teintes, costumes, tout y est pour se transporter en Angleterre vers 1850.

Les paroles des trois Ours sont écrites dans un format de police correspondant à leurs tailles respectives.

La chambre à coucher est magnifiquement représentée, et la double page où les Ours montent à l'étage sur la pointe des pieds est savoureuse.

Un bémol pour le visage de Boucles d'or dont les traits grossiers la rendent peu sympathique...

C’est une histoire que j’avais entendue au collège mais je ne m’en suis souvenue qu’en la (re)lisant cet après-midi, le principe est un peu le même qu’avec l’album Roule Galette : une pâtisserie, en l’occurrence le bonhomme de pain d’épice, échappe à ses créateurs qui veulent la dévorer au goûter. Mais le Gingerbread Man ne l’entend pas de la même oreille, il les nargue avant de fuir.

En chemin, il croise d’autres créatures qu’il brave de la même manière avec son couplet énervant – celui de la quatrième de couverture. Et ce, jusqu’à sa rencontre finale…

Bref, l’histoire n’a rien d’originale, pourtant, on le lit et relit toujours avec beaucoup de plaisir.



Les dessins sont plutôt traditionnels et assez réalistes dans le genre ; ça passe bien mais ce n’est pas non plus exceptionnel.

Deux gros points forts pourtant : d’un, ce sont les détails qui peuplent chaque illustration, et de deux, c’est le character design du bonhomme, que je trouve super sympa – il est à la fois plat et tout en rondeur, mais aussi plus coloré que les autres.



J’ai aimé cette lecture, ou plutôt cette relecture, j’ai passé un bon moment – et puis, aujourd’hui étant St Nicolas, c’est le conte idéal.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..

« Les illustrations, charmantes, ressemblent à des gravures anciennes. (…) Une édition raffinée. » Choisir un livre


Lien : http://www.choisirunlivre.co..

bon, ok, la couverture est moche mais passez ce cap et ouvrez le livre. à l'intérieur une histoire émouvante, belle. n'hésitez pas !

Un histoire pour les plus petits avec des illustrations plus classiques que j'apprécie beaucoup.

Ce petit Bonhomme est une petite canaille. Il va narguer tous les villageois en leur assurant qu'ils ne pourront jamais l'attraper, ni le manger. Oui mais qui sera le plus filou entre le loup et le petit Bonhomme?

Casse pied le Bonhomme de pain d'épice, de fait il mérite bien son sort. J'aurai fait la même chose.

Pas vraiment de surprises dans cet album. Nous sommes sur le principe de répétitions: le Bonhomme croise plusieurs personnes sur son chemin et les nargue tous de la même façon. J'émets un doute sur le fait qu'une vache et une truie soient folles de petits biscuits. J'aurai préféré aussi qu'au-delà du côté absurde de ses rencontres, il y est justement un lien entre ces rencontres. Ce n'est pas le cas.

En attendant cet album est je pense totalement approprié à la lecture en groupe car il est facile de mettre en scène la situation, moduler sa voix.

Un dessin plus classique mais adorable.