Le téléphone sonna.
Je le fixai avec une pointe de colère : les magiciens sont des types sombres et terrifiants. Je décrochai à la troisième sonnerie, le temps d’effacer tout désespoir de ma voix.
—Dresden.
—Oh ! Je suis bien chez Harry Dresden ? Le… heu… magicien ?
On avait l’impression que mon interlocutrice s’excusait d’avance, au cas où elle m’aurait offensé.
Non, pensai-je. Je suis Harry Dresden le, hum, caniche nazi. Harry le magicien, c’est l’étage du dessous.
Un des principaux commandements du mage lambda est de ronchonner.