The Dresden Files - Jim Butcher - Interview (en anglais)
Une case vaut un milliers de mots, et un roman graphique compte entre un et six dessins dessins par page. Il revient évidemment à l’auteur de produire ces milliers de mots, de diriger le travail du dessinateur, de lui décrire l’ambiance, le ton, de lui donner le squelette de chaque planche. Un auteur débutant passe par une phase d’apprentissage lors de laquelle il commet nombre d’erreurs : il insiste sur des détails inutiles, néglige l’essentiel et demande parfois l’impossible.
C’est un travail immense, presque plus difficile que l’écriture d’un roman.
Lors de leur diffusion sur Sci-Fi Channel, "Les Dossiers Dresden" ont réuni énormément de téléspectateurs. Et pourtant… dans mon esprit, ces histoires ont toujours été des dessins animés ! Quand je les écris, je visualise les planches d’un comic book… oups ! d’un roman graphique !
Incroyable, ce que les gens étaient capables de faire lorsqu'ils travaillaient main dans la main.
La vie est injuste, implacable et dangereuse. Seul un fou s'entête à nager contre le courant.
Mais à quoi bon gagner de l’argent si on vit pas assez longtemps pour le dépenser ?
- Ah ! Mon chez-moi. C’est modeste. Mais ça me va. Ça tombe bien, remarquez, car la magie paie moins bien que des métiers plus glamour comme barman, soudeur ou camionneur.
- Valiar Marcus m'a sauvé la vie. Et j'ai sauvé la sienne. Je ne l'imagine pas capable de se retourner contre la légion... Ou contre moi.
- C'est toujours ce que les gens croient au sujet des traîtres. C'est pour cela que nous les haïssons à ce point.
Les seules personnes qui méritent vraiment le pouvoir sont celles qui ne cherchent pas à l'obtenir.
- Bienvenue dans la jungle. Un monde de proies et de prédateurs abritant des créatures parmi les plus dangereuses du monde. Très peu d’entre elles sont en cage, et aucune n’est vraiment ce qu’elle paraît être. Je ne suis pas le premier à appeler Chicago « la jungle ».
- Du sang humain dans une des cages… sang qui pourrait être celui de la victime.
- Ouais.
- C’est le gendre d’un conseiller municipal. On dit que c’est la singe, et on l’abat. Emballé c’est pesé. C’est ce qu’ils veulent, non ?
- Tu es en train de me dire que le singe est sorti de son enclos, a tué le gardien et qu’ensuite il est tranquillement retourné dans sa cage mais qu’il n’a pas réussi a effacer toutes les preuves de son crime ?
- Merde ! Murphy ! Les patrons veulent de la simplicité. Et là, ils ne vont pas aimer du tout !