L’AUTRE
Si je pouvais te faire mienne à force de te trouver belle
et me livrer en toi à l’homme que je suis
Et me blesser en te frappant abolir quelque chose de
moi que je ne peux tuer que dans l’enfant que
j’aime
Un autre temps commencerait dans ces mots trop
clairs pour être compris
Va demeure l’horreur du sommeil dans le songe cette
peur de mes yeux de se fermer sur moi
J’apprends à te parler de tout ce qui me brise à te
détruire au nom de tout ce qui me lie
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