Franck ne se souvenait pas exactement à quel moment précis des collègues commençaient à tutoyer leurs supérieurs. Ou quand des directeurs de prison délaissaient l'uniforme pour une tenue civile. A certains endroits, il y avait même des gardiens qui allaient en civil. Lors des mutineries à la prison de Francisco de Mar à São Paulo, aveuglés par les fumées des gaz lacrymogènes et incapables de les distinguer des détenus, ils avaient tiré sur leurs collègues.
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