Jo Weaver

"Petits tigres" est l'une des dernières acquisitions de la bibliothèque. Nous avons tout de suite été attirés par la très belle couverture et son grand format carré qui en impose.



Maman Tigre est inquiète : elle a entendu les hommes non loin de leur tanière. Elle craint le danger pour ses deux enfants et décide de leur trouver un nouvel abri. Sera et Puli, les deux petits tigres, entraînent d'abord leur mère vers des refuges qu'ils pensent idéaux. Mais que ce soit derrière une cascade, sur les branches d'un arbre, ou encore dans une grotte pleine d'insectes ou un trou de python, aucun de ces lieux ne sont adaptés pour les tigres. Les recherches continuent, la nuit tombe alors qu'ils n'ont pas encore trouvé. Maman Tigre s'inquiète de plus en plus, jusqu'au moment où elle se rappelle un endroit loin de tout danger. Mais saura-t-elle le retrouver ?



Ce qui fait toute la beauté de ce livre, ce sont avant tout les dessins magnifiques. Faits au fusain, ils sont à la fois sombres et éclatants. Les nuances ocres/marrons détonent sur les fonds gris/noirs, faisant ressortir les tigres sur chacune des pages, autant que les détails de la végétation. Il y a une très belle double page représentant le coucher de soleil, où les tons s'inversent, nous permettant de percevoir les tigres dans l'ombre d'un ciel couchant lumineux.



L'histoire, quant à elle, est tout en tendresse. Elle met en avant la relation mère/enfants, l'amour et l'instinct maternels, et les inquiétudes permanentes d'une mère pour ses enfants. Une histoire plutôt simple donc, mais qui fait preuve de sensibilité et de douceur, entourée de superbes décors.



Et puis les petits tigres sont trop mignons et adorables.

Dans "Petite Baleine" nous plongeons dans la mer que Jo Weaver a représenté dans des bleus et des gris exclusivement.

Une mère et son baleineau partent vers le Nord pour rejoindre leur famille.

L'étendue immense et les profondeurs des eaux inquiètent le baleineau mais sa mère le rassure.

Avec courage, le petit poursuit sa route et arrive à bout de forces dans son milieu familial.

Même si les illustrations réalistes sont belles, je déplore une histoire trop simple.

J'aurai aimé connaitre le lieu de départ du duo et quel lieu exact ils doivent atteindre.

Cet album jeunesse qui met en valeur la ténacité et la confiance en l'autre manque de connaissances qui auraient enrichi le texte.

Pour rester sur une note positive je dirai que la qualité de cet album vient de l'atmosphère de douceur qui se dégage et qui peut emporter les plus petits enfants à un voyage inconnu.

Un bel album qui nous conte l'histoire de la migration d'une maman baleine et de sa petite baleine vers les mers du Nord.

Le chemin est long, tantôt merveilleux, tantôt effrayant pour le petit cétacé. Mais quoi qu'il arrive, sa maman est à ses côtés et veille à ce qu'elle soit en sécurité.



Une douce histoire très touchante dans sa simplicité. Les planches en camaïeus de blancs, bleus et gris sont apaisantes et servent à merveille cette histoire.

« Petits tigres » : sur cette splendide couverture brille un titre qui sonne comme un oxymore, tant la réputation du tigre est terrible. Notre imaginaire a tendance à classer cet animal avec les loups et les lions, parmi les prédateurs les plus redoutables. Les tigres sont majestueux, fauves, terrifiants, mais on ne les voit habituellement pas comme "petits". Et pourtant, le tigre est une espèce animale vulnérable, poussée dans ses retranchements par les humains…



Jo Weaver a donc mille fois raison de renverser les clichés avec ces petits tigres adorables qu’elle esquisse avec une tendresse communicative. L’intrigue est simple, mais palpitante : deux petits tigres et leur mère doivent fuir la présence des hommes et chercher un nouvel abri dans la jungle – une tanière chaleureuse et abritée de l’humidité et des autres animaux… Parviendront-ils à trouver refuge avant la tombée de la nuit ?



Mes garçons et moi avons tourné les pages avec avidité, soucieux du devenir des félins et époustouflés par la beauté du décor digne des meilleures pages de Rudyard Kipling, sublimé par le trait de l’autrice. Ces dessins réalisés au fusain sont une merveille, un véritable hymne à la beauté de la nature sauvage ! Les trois tigres, qui se détachent grâce au jeu sur les couleurs, sont tout simplement irrésistibles et représentés avec beaucoup de sensibilité ; la préoccupation de la mère, la gaieté insouciante et la soif d’exploration des petits sont palpables.



Un hommage touchant à l’amour maternel et à la chaleur réconfortante des liens familiaux. Qui nous dit aussi, avec une douceur infinie, l’importance essentielle d’avoir un foyer - et la vulnérabilité terrible de ceux qui n’en ont pas.



Un merveilleux condensé de beauté et d’émotions, à partager en famille, en ronronnant de plaisir !
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Voici un nouvel album de Jo Weaver; ce grand format présente l'histoire de deux éléphanteaux.

Nous allons suivre les mésaventures de deux enfants éléphants. En même temps, les illustrations laissent apparaître les beaux paysages de la plaine et de la savane africaines.



L'éléphanteau le plus grand, Henri, décide de guider sa petite soeur Céleste sous l' oeil bienveillant de leur maman.

. Henri apprend ainsi à Céleste à brouter de l'herbe, en l'enroulant autour de sa trompe... mais la petite a bien trop envie de jouer: elle envoie sa touffe d'herbe en l'air... ou préfère observer les empreintes sur le sol.

. Ensuite, sur le conseil de leur maman (qui les guide tous les deux), Henri montre à Céleste comment barrir en cas de danger. TUUUUT ! Sa petite soeur ne fait que rire...

En écoutant son frère, Céleste ne fait que rire et battre des oreilles...



Henri râle intérieurement. Il s'attriste de ne pas se sentir écouté. Mais sa maman éléphant le rassure: la petite Céleste apprend aussi, mine de rien... Elle lui répond patiemment, avec sagesse.



. La troupe des éléphants s'était éparpillée dans la plaine pour manger.

. A ce moment du récit, la troupe reprend alors sa marche en quête d'eau. le soleil de l'Afrique brûle, il fait une chaleur torride, les éléphants ont besoin d'eau...



. Mais Céleste s'écarte en suivant le parfum des acacias. Henri tente de la ramener dans la bonne direction. Il court derrière elle. Les deux éléphanteaux s'éloignent alors du chemin.

Tous deux jouent sous les grands arbres, avec les gousses des acacias qui se balancent dans la brise: les gousses tournoient et dansent avant de retomber par terre.



Toutefois, le vent se renforce et la poussière se lève . Les tourbillons de poussière cachent désormais le chemin: il n'y a plus moyen de rejoindre la troupe..

Les deux éléphanteaux ne voient plus rien.... Ils sont perdus !...

Que va-t-il advenir d'eux?



. Ils se serrent l'un contre l'autre... Avec cette tempête, ils ne sont pas rassurés... Ensemble, ils souviennent malgré tout que faire: donner un signe d'alerte: il faut barrir très fort !... pour qu'on vienne à leur secours!

Et c'est ce qu'il font toux deux: ensemble, côte à côte, de toutes leurs forces !



. Dans un brouillard de poussière, leur maman éléphant apparaît enfin. Elle est ravie de les retrouver. Elle les ramène sains et saufs vers le troupeau.

Tous se rassemblent vers le point d'eau.

Et les petits éléphanteaux prennent plaisir à s'éclabousser et à jouer dans l'eau...



. Un album charmant sur la fratrie et sur la solidarité qui permet de d'apprendre et progresser ensemble...

. de plus, les illustrations de Jo Weaver sont magnifiques !

C'est encore un fabuleux album de l'autrice - illustratrice: toujours sur le thème des bébés animaux, de la famille et du voyage... comme dans Petite baleine, Petits tigres ou encore Mon tout-petit.

On a souvent l'habitude de voir le tigre représenté comme un dangereux prédateur (et il l'est ! se lancer dans la cage d'un tigre de Sumatra au zoo serait une bien mauvaise idée..) : notamment grâce à Walt Disney et sa représentation du perfide Shere Khan.



Ici, Jo Weaver montre le tigre sous un angle bien différent. D'abord parce que c'est une tigresse avec ses petits (donc potentiellement encore plus dangereuse à première vue, certes!). Et ici c'est une maman protectrice qui a entendu des chasseurs et cherche à mettre es petits à l'abris du danger.

Avec beaucoup de bienveillance elle suit ses petits dans différentes cachettes qui sont autant d'occasion d'apprendre aux petits ce dont ils ont besoin... et de leur apprendre à se méfier des autres prédateurs de la jungle !



Un album plein de tendresse sur l'amour maternel, avec des dessins superbes qui vous replongerons dans une ambiance à la Kipling mais beaucoup plus douce.

Un ravissement de plus signé Jo Weaver !

Un album documentaire dans la belle lignée des albums de kaléidoscope qui nous invite à suivre par delà les mers une maman baleine et sa petite.



Les pleines pages représentant les fonds sous-marins sont de toutes beauté, les nuances de bleu vont vous émerveiller. Mais à travers ce joli voyage initiatique d'un continent à l'autre, c'est cet amour maternel aussi bien à travers le texte qu'a travers chaque représentation du duo qui marque le plus dans cette jolie histoire à partager !
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L'hiver a pris fin, maman ours sort de sa tanière avec son Tout-petit et lui apprend à apprivoiser son environnement et à s'adapter aux saisons jusqu'à l'hiver suivant où un nouveau cycle démarrera.



Ce joli album de Jo Weaver met en scène une fois de plus l'amour maternelle et protecteur d'une mère pour son petit. Les dessins au fusain sont toujours aussi beau et le texte poétique qui accompagne magnifiquement le graphisme sans prendre trop de place pour que la magie de l'ensemble opère.



J'ai été touchée par le choix de cet animal où la femelle est seule avec son petit dans une nature sauvage aussi sublime que rude, même si ce n'est pas celui que je préfère, ça a été quand même un beau moment de lecture à partager avec les enfants.

Bibi est la doyenne d'une colonie de flamands rose : elle aident notamment les nouveaux parents avec leurs petits. Un jour, sa mission est de faire traverser un lac asséché vers un point d'eau aux petits. Mission qu'elle exécute magnifiquement avec patience et bienveillance. Puis vient le jour où il faut partir vers un endroit plus accueillant. Mais Bibi est à bout de forces...



C'est une fois de plus un joli album signé Jo Weaver qui nous parle de communauté, de famille, de transmission entre générations, du réchauffement climatique qui menace le mode des espèces et surtout de solidarité.

Tout en noir et gris à l'exception de Bibi qui ressort bien en rose.

Une histoire touchante, ce n'est pourtant pas celle que je retiendrai le plus de l'auteure.

L'histoire commence, un éléphanteau cherche à donner du sens à l'agitation autour de lui : le troupeau s'apprête à accueillir un nouveau membre, Céleste.

Henri devient alors grand frère. Et en grand frère soucieux et investi, il aimerait apprendre tout ce qu'il sait à sa petite sœur pour être un bon éléphanteau. Comme tous les petits, Céleste s’intéresse plus aux jeux qu'aux leçons. Mais bien vite après sa déception et l'impression de na pas pouvoir remplir son rôle, Henri va découvrir qu'en fait sa petite sœur ne se désintéressait pas de ce qu'il disait.



Encore une fois c'est un album et une histoires magnifiques signés Jo Weaver. Cette fois-ci, direction l'Afrique avec des couleurs plus dorées et une histoire remplie de tendresse. Et l'histoire dépasse les simples histoires des petits et de leurs parents, qui ici ont un rôle très secondaire. Le parcours d'Henri et Céleste est une parfaite illustration de ce que c'est de devenir grand frère et de se sentir démuni et avoir du mal à définir son rôle. Cet album l'illustre bien mieux que d'autres histoires avec des personnages bien humains.

Comment ne pas craquer devant une couverture d’une telle beauté et douceur ? Deux mots qui conviennent à merveille à cette magnifique histoire. Nous suivons Petite Baleine et sa maman qui se lancent dans un périple pour rejoindre les eaux du Nord, là où les attendent les autres membres de leur famille.



Le voyage est long, magnifique et éprouvant à la fois, surtout pour Petite Baleine qui peut heureusement s’appuyer et trouver du réconfort auprès de sa mère qui veille sur elle comme sur le plus précieux des trésors. L’autrice met en scène avec énormément de poésie l’amour profond qui unit une baleine et son enfant, tout en n’oubliant pas au passage de nous émerveiller grâce à de très jolies illustrations. J’ai beaucoup aimé les couleurs avec un beau dégradé de gris, de bleu et de blanc qui sublime ce long et dangereux périple.



Alternant entre la beauté et la diversité des fonds marins et les dangers représentés par les prédateurs hantant les mers, ou naviguant sur les eaux, cet album mêle poésie, douceur et moments plus intenses. Beau, délicat et touchant, un merveilleux moment de lecture.
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Mon Tout-Petit est un album aux illustrations en noir et blanc qui montre le passage du temps à travers la vie d'une maman ours et de son tout-petit.



Les illustrations au fusain de Jo Weaver sont très belles. J'aime particulièrement son travail sur la lumière (rayons de soleil, pénombres de la forêt, scintillement de l'eau...).



Mais je dois bien dire que l'histoire en elle-même ne m'a pas emballée, ni mes enfants. Aucun d'entre nous n'a été captivé... On peut dire qu'il n'y a pas d'histoire d'ailleurs, Jo Weaver s'attachant à montrer le temps qui passe, et qui passe paisiblement. Douceur de vivre, amour et protection maternels sont au coeur de cet album, ce qui est bien, mais ce qui est peu.



Ce livre restera dans ma bibliothèque pour ses très belles illustrations, à feuilleter comme un livre d'images.

Le jour se lève dans la jungle. L’inquiétude gagne maman Tigre qui craint pour la sécurité de ses deux petits, Puli et Sera, car elle a entendu des bruits d’hommes la nuit précédente.



Elle décide donc de se lancer en quête d’une nouvelle tanière plus sûre pour toute la famille. Mais le chemin sera long avant de pouvoir enfin trouver un nouveau refuge.



Après le magnifique Petite Baleine, Jo Weaver est de retour avec une nouvelle pépite jeunesse. Cette fois-ci, les jeunes lecteurs font connaissance avec une famille de tigres attachants.



L’intrigue est simple, idéale pour une lecture avec les tout-petits. L’amour maternel domine cette belle histoire avec cette mère qui souhaite avant tout protéger ses petits.



Les illustrations, quant à elles, sont de toute beauté. Le travail sur les détails des dessins, le contraste entre les tonalités oranges et noires, c’est tout simplement splendide et extrêmement réaliste, permettant ainsi à l'enfant de s’évader dans ces décors sauvages.



Un somptueux album plein de tendresse et de douceur qui nous embarque pour une superbe odyssée à travers la jungle.
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C'est mignon !

On passe une année en compagnie de maman et bébé ours.

C'est doux, c'est calme, on découvre ce que bébé ours explore au fil de certaines saisons.

J'ai aimé lire ce livre à mon loulou. J'ai adoré les dessins qui je trouve sont magnifiques. En revanche loulou à moins aimé les dessins vu qu'ils sont en noir et blanc... Mais en même temps en ce moment il est à fond dans une autre histoire... alors à voir au fil du temps 😉

Le coup de crayon est remarquable, c’est sans conteste une très bel album visuellement parlant. Mais j’attendais autre chose de plus concernant l’histoire. Bien qu’il soit à destination des enfants, le lien avec le baleineau ne se fait pas: la distance des profondeurs peut-être ? De même on ne ressent pas tant que ça l’amour indéfectible de la baleine pour son petit.

L’objetif De faire parler le lecteur , qu’il donne des explications à l’enfant est atteint, mais pas sûr que les graphismes suffisent à capter l’intérêt de l’enfant suffisamment longtemps pour les écouter.

Sous couvert d’album jeunesse, ce sont surtout les adultes qui vont aimer se plonger dans ces bleus hypnotiques.

L'école des loisirs prépare sa rentrée et c'est avec bonheur qu'on retrouve ainsi des auteurs cultes de son catalogue comme Jo Weaver. Ayant développé une certaine addictif à ses aventures animalière, je ne pouvais qu'être au rendez-vous.



En effet, les années précédentes j'avais beaucoup aimé les rencontres que j'avais faites avec ses parents et leurs enfants aussi bien dans Petite baleine que dans Bibi. J'étais donc ravie de retrouver son ton et son coup de crayon si singulier dans un nouveau type de relation cette fois : les relations frère-soeur.



Nouvelle histoire, nouveau cadre, après les vastes étendues des océans et les abords d'une rivière, place à la savane. L'autrice nous emmène dans un remake de ses aventures animalières se déroulant dans ce cadre sauvage et âpre et c'est à nouveau un bonheur. Après le bleu de Petite baleine, le rose - gris de Bibi, place à l'ocre chaud et poussiéreux de Petits éléphants. C'est magique !



J'ai beaucoup aimé suivre la rencontre entre Henri l'éléphanteau et sa petite soeur Céleste (tiens, ça rappellera quelque chose à certains lecteurs ;) ) qui vient de naître. A travers cette nouvelle naissance, c'est un nouveau rôle que notre héros va devoir apprendre : celui de grand frère et l'autrice nous propose d'en découvrir l'un des aspects : celui de guide dans la vie.



J'ai beaucoup aimé l'émotion de l'histoire. C'était amusant et tendre de voir Henri cherché à tout faire bien avant de comprendre qu'il en faisait un peu trop car sa soeur est encore toute petite. C'était mignon de voir Céleste s'éveiller à la vie dans la savane et découvrir toutes ses richesses mais aussi ses dangers aux côtés de son grand frère protecteur. Le message de l'autrice pour les jeunes lecteurs est clair et terriblement positif mais aussi bienveillant et nuancé. Pas la peine d'aller trop vite et de vouloir s'imposer, il faut savoir écouter l'autre et aller à son rythme.



En plus, les planches sur la savane sont incroyable. On a vraiment l'impression de ressentir charnellement celle-ci, de sentir l'herbe sèche sous nos pieds, la poussière dans notre visage, le vent dans nos cheveux. J'ai beaucoup aimé le côté "gravures" version moderne que Jo Weaver donne à ses planches. C'est vraiment sa patte à elle !



Cette nouvelle aventure animalière de l'autrice ne m'a absolument pas déçue. Tout aussi belle, riche et singulière que les précédentes, elle offre un nouveau message tout aussi poignant de l'autrice pour les enfants qui la lisent et grandissent avec ses albums. Cette relation frère-soeur était adorable et ce décor de la savane africaine magique ! Je suis curieuse de voir qu'elle prochaine aventure elle nous réserve, dans quel environnement et avec quel animal !
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Un petit aperçu de la vie des flamants rose dans ce petit album aux tons plutôt "sombres". Du gris et du rose cendré principalement. Si vous aimez les albums plutôt coloré, c'est raté.



Cependant, les dessins sont superbes, très réalistes. C'est une jolie histoire sur la vieillesse, puisque Bibi, est là depuis "toujours", c'est une jolie histoire sur la transmission, puisque c'est elle qui accompagne les bébés flamants rose et les futurs parents en les conseillants, et c'est une histoire de partage et de soutien, puisque tout ce qu'elle a donné aux autres, Bibi, le reçoit en retour.



Émouvant :-)

Les illustrations en bleu et blanc nous invitent à suivre le périple d'une petite baleine et sa maman à travers l'océan immense, à la recherche de leurs congénères.



Le style des dessins se prête parfaitement à l'univers marin, la mise en page est impeccable et les textes sont courts et simples. L'ensemble est poétique à souhait !

Chaque matin, Bibi est la première éveillée, toujours là pour guider et conseiller la colonie.



En tant qu'aînée du groupe de flamants roses, elle partage son expérience de la vie avec ses congénères en aidant les jeunes parents à trouver le meilleur endroit pour couver ou en apprenant aux plus jeunes à lisser leurs plumes.



Face au lac qui s'assèche et à la nourriture qui manque, elle propose de faire le voyage avec les poussins afin de les soutenir dans ce long et épuisant périple.



C'est le troisième titre que nous découvrons à la maison de cette magnifique collection et, une fois de plus, Jo Weaver nous a époustouflés.



Derrière cette sublime couverture se cache une très belle histoire centrée sur l'entraide avec la bienveillante Bibi qui va avoir à son tour besoin du soutien de sa colonie. Les tonalités grises côtoient les nuances de rose et forment une magnifique alliance.



Un récit touchant avec pour toile de fond le réchauffement climatique et l'importance de prendre soin de nos aînés.
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Maman Baleine entame un long voyage avec Petite Baleine. Les deux cétacés quittent les mers du Sud pour rejoindre le Nord. Le trajet sera éprouvant, parfois même dangereux, mais de belles retrouvailles les attendent au bout du chemin.



Dès la couverture, on est fasciné par la beauté des illustrations. L'intérieur du livre est tout aussi magnifique. Le texte n'est peut-être pas aussi soigné que l'image, mais remplit quand même son office : l'essentiel est dit en quelques phrases courtes. La double page qui va me rester longtemps en tête est celle où le baleineau se sent minuscule, tant l'océan est grand !



"Petite Baleine" est un pur régal pour les yeux, ça donne envie de jeter un œil au précédent album de l'auteure-illustratrice...