Il n’était ni un grand amoureux, ni un héros tragique. Il ressemblait plutôt à ces narrateurs de roman qui observent la vie des autres : des patères auxquelles l’écrivain suspend ses intrigues comme des manteaux, en attendant que les vrais acteurs du livre viennent les enfiler. Mais en lecteur passionné et vorace, M. Berger ne s’apercevait pas que la vie qu’il observait était la sienne.