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Citation de collectifpolar


Dans le vestibule, piégé entre les portes extérieures de bronze et la vitre intérieure, Cassidy fut examiné par un personnage qu’on appelait le Bureau, individu pompeux muni d’un pince-nez, entouré d’un attirail de gadgets dernier cri – vidéo, télédynes, Comptoflax – qui seraient, d’ici cinq ans, dépassés par une quincaillerie encore plus moderne. Quant au bureau de marbre noir, il se dressait au milieu d’un hall d’à peine un hectare, plein de miroirs, de marbre et de moquette.
— Veuillez répéter votre nom, pour l’enregistreur de voix, demanda poliment le Portail.
— Le professeur Cassidy, glapit-il ; je désire voir la principessa di Castiglione.
Le vitrage s’ouvrit, et le Portail, d’un pas martial, conduisit Cassidy au-delà du Bureau, jusqu’à un ascenseur ovale, lambrissé, garni de miroirs courbes et de sièges en velours rouge.
— La Principessa est au 49e, indiqua le Portail en appuyant sur le bouton approprié, comme si Cassidy avait couru le risque de se tromper. Il se retira. La porte se ferma et Cassidy partit seul vers les hauteurs, s’examinant avec rancœur dans la glace incurvée. Une gueule à effrayer les chevaux, se dit-il.
Pas de couloir. L’ascenseur ouvrait directement sur le 49e étage, en plein dans l’appartement de la Principessa.
Il faudra changer ça, pensa Cassidy.
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