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Citation de collectifpolar


Cassidy examina la question (qu’on lui posait fréquemment). Il disposait de plusieurs réponses.
— Les employeurs me reprochent… de me faire remarquer, expliqua-t-il finalement.
— Tiens, commenta la Principessa, amusée : de vous faire remarquer. Pas de boire, ni de détourner des fonds, ni de violer. Ecoutez, Professeur, je ne prétends pas comprendre ma fille. Qu’elle aime ou qu’elle déteste, c’est avec passion, comme tous les enfants ; mais elle adore ce qu’on s’attend à la voir exécrer, et vice versa.
Silence dans la demeure des plantes, embaumée de verdure et d’ozone.
— Pourquoi ne la mettez-vous pas à l’école ? (Cette fois-ci, la question était posée avec douceur.)
— J’ai peur. (La Principessa se leva et s’affaira autour d’une fougère, l’extirpant de son cache-pot en cuivre pour la poser sur la tabler d’osier, où elle prit les ciseaux pour sectionner les frondes roussies, sans cesser de parler, du même ton sec :) Ils ont enlevé mon mari ; ils l’ont tué.
— Oui, je sais. (Difficile de ne pas être au courant. Même en ne lisant que le Times.)
— Ils l’ont tué après que nous avions payé la rançon. Sept millions et demi de dollars. En Italie, ils tuent mes amis un par un, ou ils les enlèvent. Vous comprenez, maintenant ?
— Non, répondit Cassidy tout de go. Vous n’êtes plus en Italie. C’est New York, ici, et nous n’avons rien eu de pareil.
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