Le bâtiment était séparé de la route par un rideau de sapins serrés les uns contre les autres. Sa façade en brique et en béton et ses hautes fenêtres à barreaux trahissaient sa vocation d'établissement pénitentiaire depuis plusieurs décennies : maison de redressement, centre d'évaluation, à présent foyer d'hébergement de sécurité qui n'avait rien de sûr. Il existait des projets pour le revendre au privé ; après quelques modifications, une ou deux couches de peinture, on pourrait en faire une maison de retraite parfaitement convenable.