Dans le monde que j’habitais jadis, les plus grands secrets étaient l’apanage du dernier étage. Ma jeune accompagnatrice a le cou ceint d’une multitude de rubans porteurs chacun d’un badge électronique. Elle ouvre une porte anonyme, j’entre, elle referme derrière moi. J’essaie de tourner la poignée, en vain. J’ai été enfermé un certain nombre de fois dans ma vie, mais toujours par l’ennemi. Pas de fenêtre, juste des peintures infantiles de fleurs et de maisons.