John Womack

Zapata, chef de la rébellion des paysans du Sud du Mexique, ne s’est jamais battu pour le pouvoir mais pour l’application sans concession d’une réforme agraire.

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La violence n’était pour lui pas un moyen. Le pouvoir pour lui même ne l’a jamais intéressé, à tel point qu’il l’a refusé en 1914 après être entré victorieux à Mexico. Obsédé par la volonté de rester fidèle à ses principes, il ne trahit aucune promesse, dût cette droiture lui coûter la vie.

Cette intransigeance contribua pour beaucoup à sa légende. Le poids du mythe ne cessa de grandir jusqu’à aujourd’hui où, au Chiapas, on se réclame encore du zapatisme.



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Étude très précise au plan historique de la révolution mexicaine du Sud dont le chef était Zapata. On comprend mieux les injustices sociales et l’écart de richesse entre les propriétaires fonciers et les paysans pauvres, la fragilité de l’état du Mexique soumis aux complots, les violences intrinsèques de la société mexicaine.

À lire pour mieux comprendre l’Amérique latine contemporaine