Joëlle Petillot

Reçu avec grand plaisir dans le cadre de l’opération Masse Critique, le recueil Petites Morts (ou presque) de Joelle Petillot m’a attirée par son titre évocateur. J’espérais peut-être jouir d’un moment de grâce… ou presque. La nouvelle est un genre que j’affectionne particulièrement. Dans sa brièveté, elle doit s’imposer à son lecteur à la fois par le style, le rythme et l’originalité. Les quatre nouvelles réunies sous ce titre ne manquent certes pas de style. J’ai apprécié dès les premières pages certains phrasés percutants, une volonté de bien dire sans pour autant surjouer. Mais j’avoue que cela n’a pas suffi pour soulever en moi l’enthousiasme. Je me suis sentie un peu perdue dans cet ensemble qui n’a pas vraiment d’unité. Face à ces histoires tantôt réalistes, tantôt fantastiques, on finit par se demander quelle est la raison de les avoir assemblées. Car un recueil de nouvelles n’est pas pour moi une simple addition de textes. Ces quatre nouvelles sont trop différentes, à la fois par l’univers exploré mais aussi par l’inégalité des rythmes. Je n’ai pas trop accroché à l’histoire de l’employé de banque (même si j’ai ri parfois), ni à celle des abeilles. La dernière histoire (celle des deux dames qui taillent le lierre) est plus incisive. Bref, si j’ai lu Petites Morts avec plaisir tout de même, je suis un peu déçue.

Gourmand, onctueux, délicat et délectable, « La belle ogresse » est un livre qui se dévore ! La métaphore culinaire est facile mais nécessaire pour décrire ce roman où chaque page vous donne l’eau à la bouche ! Car si les personnages de ce roman tendre et farfelu sont avant tout deux psys, ouverts et sympathiques, et leurs patients aussi vulnérables qu’attachants, il faut préciser que la pâtisserie sous toutes ses formes tient également une place de choix dans le récit et se raconte presque autant que les êtres… Du moelleux au chocolat au tiramisu, en passant par les cornes de gazelle, c’est à un alléchant défilé que le lecteur à droit au fil des pages, car si l’écoute bienveillante et les conseils avisés d’Yves et Sylvain sont pour beaucoup dans le mieux être de leurs patients, il est certain que les délices que leur offre la belle et gargantuesque Louise, secrétaire gastronome, n’y sont pas pour rien non plus…



Un bien joli roman culino-sentimental « La belle ogresse », puisqu’on y croise tour à tour un peu de tout ce qui est bon et beau dans cette chienne de vie… Des amoureux qui se déclarent, des malheureux qui se reconstruisent, des chats qui se promènent, des gâteaux qui sentent bons… Oui c’est parfois un peu facile, un peu trop sucré, trop à l’eau de rose… Mais c’est parfois poétique aussi… comme quand les psys dessinent des moutons, les épiciers indiens rigolent et les petits garçons racontent les rêves de leurs pères… Alors si j‘ai par moment trouvé le récit un peu plat et trop empli de bons sentiment, cette aigre-douceur a maintes fois été compensée par la beauté de certaines images qui me restent en bouche bien après ma lecture comme la morsure merveilleuse d’un thé au gingembre dont la force apaise et revigore à la fois…

Ce roman se lit siroté comme un "thé à la morsure"; quand la théière est vide, on aimerait bien la voir se remplir de nouveau.
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Je suis allée chez mon libraire préféré comme chaque semaine et ce jour là avait lieu une rencontre dédicace avec Joëlle Pétillot ce que je ne savais pas d’une part et que je ne connaissais pas d’autre part. Le titre de ce recueil de nouvelles m’a plu et mon libraire qui me connaît bien là conseillé de me pencher sur ce recueil. Je me suis donc laissée tenter, ai rapidement consulté l’ouvrage et après avoir échangé avec l’auteure très agréable suis répartie très convaincue avec ce livre et une forte envie de l’aimer. Pourtant je suis partagée.... ces nouvelles sont inégales et la dernière est selon moi la plus commune. Les trois premières sont excellentes dans l’idée mais j’ai regretté des facilités de style et eu l’impression que l’auteure ne choisissait pas réellement sa voie : soit une écriture resserrée et exigeante qui ne tolère pas de mots familiers ou de tournures communes et banales soit un style très accessible et un style commun. Selon moi, l’auteure n’a pas fait le choix ce qui m’a extraite de ma lecture, agacée et laissé cette impression mitigée. Quant à la préface de l'éditeur, ce style boursouflé et verbeux nécessitent largement de ne pas être lue....

Ah ce talent dans la description des goûts et des odeurs!!! Ça ne s'invente pas et Joëlle Petillot doit être une sacrée gourmande ou je ne m'y connais pas! D'un bout à l'autre du roman on en salive, tant les pâtisseries préparée par Louise la belle ogresse sont bien racontées...

Il n'y a pas que ça qui soit bien raconté d’ailleurs, l'amour naissant, l'amour qui meurt, l'amour inconditionnel... oui oui, Joëlle Petillot est aussi une belle conteuse d'amour! Dans ce doux récit, on en croise de toutes veines des amours, et on en salive aussi...

C'est vrai qu'à part des amours qui se déroulent et des gâteaux qui se dévorent, il ne se passe pas franchement grand chose dans cette histoire, mais pour un bon moment et une lecture salvatrice et apaisante, c'est bien assez! Rien de bouleversant ni de transcendant mais beaucoup de douceur et des petites joies bon enfant qu'il fait bon prendre... Ah si, pardon, une chose absolument chavirante : le thé à la morsure! Vraiment, mille bravos à l'auteur rien que pour les récits qu'elle fait de ce thé qui sont tellement réalistes et parfaits que j'ai bien dû boire six théières pendant ma lecture, tant elle m'a donné envie!

Une histoire gourmande et pétillante de rencontres amoureuses et amicales autour d'un cabinet de psys avec secrétaire pâtissière.

J'ai un bémol sur quelques mots que j'aurais aimés plus élégants, et je regrette un participe passé mal accordé en première page, mais La belle ogresse est de ces livres sympathiques qui font du bien, et que je suis ravie d'avoir reçu via l'opération Masse Critique.

Livre reçu suite à l'opération Masse Critique.

Ce recueil de 4 nouvelles est assez inégal. Certaines m'ont particulièrement séduites, d'autres m'ont laissé perplexe voire complètement sur le bord de la route malgré une écriture égale et très agréable pour toutes.

La plume est légère, parfois pleine d'humour, parfois très tendre, on sent surtout beaucoup d'amour de l'humain et la volonté de transmettre du mieux possible les émotions, les sensations, les petits frémissements de l'âme.

La première et la dernière nouvelle sont pour moi des réussites en ce sens.

J'avoue avoir été beaucoup moins séduite par Le Lierre, qui m'a paru presque déconnectée du reste du recueil. le fantastique est un genre que j'apprécie, mais dans le contexte de ce recueil de nouvelles douces-amères, elle m'a semblé violente, rude, traitant ces personnages avec moins de subtilité... Peut être que je l'apprécierai plus en la lisant seule, mais dans ce recueil, elle m'a fait sortir du livre te m'a presque empêchée de lire le dernier texte.

Recueil de nouvelles reçu grâce à la Masse Critique Littératures. Merci à Babelio et Les chemins de tr@verse pour cet envoi.

Exercice périlleux que celui de l'écriture de nouvelle. Un professeur de littérature à la faculté avait dit qu'il était plus difficile d'écrire des nouvelles qu'un roman. J'aime les recueils de nouvelles, je les savoure par petites tranches. Mais ce que j'attends en premier lieu d'une nouvelle, c'est sa chute et c'est en cela que je la qualifie de réussie ou non. Ici, l'auteure m'a semblé raté ses chutes. L'écriture est sobre, parfois avec de l'humour, mais inégale. Les débuts sont prometteurs mais les fins ne sont pas à la hauteur de l'histoire. Le Lierre reste la nouvelle la plus aboutie malgré une faute d'orthographe qui se répète sur plusieurs phrases (salopart!!). Un petit bémol sur la mise en page, il aurait été judicieux de reporter en haut de pages, le titre de la nouvelles plutôt qu'à deux reprises, le nom de l'auteure.

Pourquoi La belle ogresse n'est-elle plus disponible sur Amazon ?

Je voudrais l"offrir encore et encore !