J’avais parfois la sensation de jouer dans une pièce romantique, très naïve, très creuse. Quand nous nous enlaçâmes, j’y pensai, j’imaginai même que cela pouvait ressembler à une sorte de musique. Je me sentais aimée et encouragée, à l’abri contre cette poitrine solide, enlacée par des bras comme par un manteau de soie, mais en même temps sotte et faible, comme si une partie de moi n’était pas d’accord avec cet abandon. Un chien qui se laissait caresser le ventre, mais qui avait également envie de mordre.