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Citation de 5Arabella


Je reconnais ce vent qui s'abat sur l'herbe,
elle se courbe sous lui, comme sous la meute des Tatars.
Je reconnais cette feuille s'effondrant
dans la boue du chemin, comme un grand-duc en sang.
Dégoulinant en flèche large sur la pommette oblique
de la maison de bois dans la terre étrangère,
comme l'oie sauvage à son vol, c'est au visage que l'automne
dans la vitre là-bas reconnaît la larme.
Et, les yeux perdus au plafond,
je ne chante pas le dit de l'ost mais lequel
et la langue dans la bouche déploie le nom mongol
dans la nuit, sauf-conduit pour la Horde.
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