La mer, peut-être à cause de son sel, durcit, chez ceux qui la servent, la carapace de l'âme, mais préserve la douceur de sa pulpe. La mer millénaire ; la mer de jadis, dont les serviteurs étaient des esclaves fervents et voyageaient de la jeunesse à la vieillesse ou rencontraient tombe soudaine, sans qu'il leur fut besoin d'ouvrir le livre de la vie car ils pouvaient contempler l'image de l'éternité sur cet élément qui donne la vie et dispense la mort.