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Citation de filippo


Des genoux et des rênes, Ouroz avertit Jehol de mettre fin à ses jeux. L'étalon obéit de mauvais gré. Sa démarche se fit dure et rétive.
"Va, va, lui dit en pensée Ouroz. Je ne suis pas un vieillard qu'amollissent tes charmes."
Une souffrance étrange lui vint en cet instant. Ce n'était pas vrai. L'âge n'était pour rien dans le comportement de Toursène. Il y avait toujours eu un Jehol pour son père. Et le cheval, toujours avait occupé le premier rang.
Quand Ouroz dans son enfance avait une maladie, Toursène le laissait aux soins des femmes. Quand c’était le poulain, il ne le quittait point, partageait sa litière. Une image tout à coup se leva dans la mémoire d'Ouroz. L'écurie.... la pénombre.... Et là, Toursène qui jamais ne l'embrassait, lui, son garçon, Toursène portait contre sa poitrine formidable, comme une sorte de jouet vivant, un tout petit, tout petit cheval, tout nu, tout humide, qu'il ranimait et berçait.
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