Si je le brûle, je nous protège. Mais alors je ne laisse rien. Rien de notre secret, rien de nos messes basses près du potager, rien de nos randonnées jusqu’au kilomètre 1 par une nuit de pleine lune, rien de nos messages codés, des lettres, des mots de passe, des échanges, des renseignements. Rien de la lutte, de notre résistance. Rien de nous. ‘Tu ne peux pas me demander ça, papa. Cet atlas, c’est nous. C’est toi et c’est moi.’