Bande annonce de "Dans la maison" , libre adaptation cinématographique de la pièce espagnole "Le Garçon du dernier rang" de Juan Mayorga.
CLAUDE : C’est vous qui nous avez demandé d’écrire et maintenant, moi, je ne peux plus m’arrêter.
Germain. - Les gens sortent très cultivés de tes expositions. A condition qu'ils trouvent la sortie.
Germain. - Pour qui est-ce que tu écris ? C'est très facile de dévoiler le pire chez quelqu'un, pour que les gens médiocres qui se croient supérieurs se moquent de lui. C'est très facile d'attraper une personne et de la regarder sous son angle le plus ridicule. Ce qui est difficile, c'est de la regarder de près, sans préjugés, sans la condamner a priori. Trouver ses mobiles, sa faille, ses espoirs, son désespoir. Révéler la beauté de la douleur humaine n'est à la portée que de l'artiste véritable.
Mon salaud. Alors, c'est ça que tu lui as donné, un poème. Personne ne lui a jamais écrit de poème à cette femme. Tu en fais trop. Ces gens sont quasi analphabètes. Il n y a pas un gramme de poésie dans cette maison. Tu leur balances un vers et c'est comme si tu leur larguais une bombe. Le nez dessus, ils ne reconnaîtraient pas la queue d'un symbole."Même la pluie ne se déchausse pas pour danser..." tu parles de cette femme ? Ce n'est pas d'elle que tu parles,ce n'est pas possible.
Une odeur retint mon attention : l'odeur si singulière des femmes de la classe moyenne.
Y cuando la guerra acabe, de entre las ruinas, crecera el pais de la poesia.
Tu veux imiter Edgar Poe mais toutes ces pages ne valent même pas une virgule d'Edgar Poe !