Mais lui, aucune émotion n'était assez forte pour l'empêcher de reconnaître ces caractères jetés sur le papier par la Malagaise, et qui ressemblaient aux zigzags d'un éclair fixé. Ni sentiment, ni évènement n'auraient pu l'empêcher de distinguer dans les plis de cette lettre, apportée par un poissonnier et maculée par sa main squameuse, l'odeur si longtemps familière à ses sens, le parfum autrefois respiré dans les vêtements, dans les draps du lit, dans les cheveux, dans la peau d'une femme et qu'elle y avait laissé tomber de sa main brûlante, en écrivant : arôme d'elle, tant il avait été mêlé à elle ! senteur humaine où la substance de la femme tenait plus de place que l'autre substance !