Aux maisons de poste, on trouve à se loger et à se nourrir. D’ailleurs, à défaut de relais, la maison du paysan russe n’eût pas été moins hospitalière. Dans ces villages, qui se ressemblent presque tous, avec leur chapelle à murailles blanches et à toitures vertes, le voyageur peut frapper à toutes les portes. Elles lui seront ouvertes. Le moujik viendra, la figure souriante, et tendra la main à son hôte. On lui offrira le pain et le sel, on mettra le samovar sur le feu, et il sera comme chez lui. La famille déménagera plutôt, afin de lui faire place. L’étranger, quand il arrive, est le parent de tous. C’est "celui que Dieu envoie".