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3/5 (sur 1 notes)

Né(e) à : Toulouse , le 28 janvier 1788
Mort(e) à : Toulouse , le 7 septembre 186
Biographie :

Bernard-Marie-Jules, comte de Rességuier, est un poète français proche du mouvement romantique.

Orphelin à douze ans, il grandit dans la demeure familiale de Sauveterre, dans les Pyrénées. Il mène une carrière militaire en tant qu'officier de cavalerie et participe aux campagnes napoléoniennes jusqu'à sa démission en 1811, année de son mariage.

Favorable à la Restauration, il se rend à Paris et entre au Conseil d'Etat et contribue à la vie politique et mondaine du régime. Il démissionne après la Révolution de Juillet.

Ses poèmes connaissent un certain écho et il se lie avec Victor Hugo, Alexandre Soumet et Alexandre Guiraud, figures du Romantisme débutant. Il contribue avec eux à la Muse française, périodique romantique.

Il publie en 1828 son recueil de poèmes intitulé Tableaux poétiques, et le recueil Prismes poétiques en 1838 : ce sont ces oeuvres les plus reconnues à l'époque, mais d'un cercle restreint. Il publie également un roman en 1835, Almaria, qui ne connaît pas un succès notable.

Il finit par quitter Paris et tient salon à Toulouse et ne publie plus guère. Sa famille se charge de la publication posthume d'un ultime recueil, intitulé Dernières poésies du comte Jules de Rességuier.
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Source : http://www.bmlisieux.com/curiosa/resseg01.htm
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
ONDINE

Il est autour de nous des êtres invisibles,
Nés d'un souffle idéal et cependant sensibles ;
Le Sylphe transparent , qui d'un vol gracieux
Le soir, quand le jour meurt , semble chercher les cieux ;

La vive Salamandre , aux ailes enflammées,
Le Gnome épouvantant les vierges trop aimées,
Et les jeunes Ondins , qui parmi les roseaux
Élèvent , en chantant , leur beau corps sur les eaux.
On dit que de nos maux ces êtres sont victimes
Dès qu'ils nous sont unis par des liens intimes :
Or , voilà que des Ilots respirant la fraîcheur,
Le regard attentif, près du lac , un pêcheur
Écoutait ce chant faible , expirant sur la rive,
Qu'exhalait une voix inconnue et plaintive :

« J'habite au fond de l'eau dont j'adore le bruit ;
» Sur le cristal mouvant je repose la nuit ;
» La perle et le corail , qui roulent avec l'onde,
» Couronnent dans le jour ma chevelure blonde,
« Je dessine , en jouant au milieu des cailloux,

» Des traits que m'ont offerts mes songes les plus doux ;
» Et parmi les lys bleus , parmi les blancs narcisses,
» De l'essence des fleurs je goûte les délices.
» Aux rayons du soleil , sous la vague d'argent,
» Je vois courir l'azur du poisson diligent.
» Je gouverne par un sourire
» Tous les sujets brillants de mon brillant empire ;
» Et je veux te donner , avec tout son pouvoir,
» Mon anneau d'algue de rivière ;
» Viens, je t'épouserai quand les astres du soir
» Répandront dans les flots leur tremblante lumière.
» Viens avec moi dans le creux du rocher,
» Sous la cascade qui s'épanche,
» Sous la poussière humide et blanche
» Où j'aime tant à me cacher!

» C'était là qu'un beau soir je m'étais reposée ;
» Mon image brillait dans la fraîche rosée,
» Ta nacelle effleurait le bord silencieux;
» Tu me vis , tu crus voir une étoile des cieux !
» Et depuis ce moment mon sort est de t'attendre,
» Je cherche dans mes fleurs la trace de tes pas ;
» Je t'appelle de loin , j'ai besoin de t'entendre,
» Ta vie a des secrets que je ne connais pas.
» Viens , il faut que je t'appartienne
» Pour que mon âme en tout soit semblable à la tienne.
» Viens mêler ta tristesse à mes enchantements ;
» Je t'offre tous mes jeux, donne-moi tes tourments.
» Je n'entends de soupirs , au milieu de ma joie,
» Que les soupirs légers que la brise m'envoie,
» Et lasse d'un plaisir qui revient chaque jour,
» Je demande les pleurs , je demande l'amour.

» Mon existence est douce et ma vie est légère,
» Mais je suis an bonheur tout-à-fait étrangère.
» Malheureuse ! je n'ai jamais rien désiré,
» Je n'ai jamais souffert , je n'ai jamais pleuré ! »

Elle pleura bientôt comme une sœur des hommes ;
Bientôt elle devint , hélas ! ce que nous sommes ;
Elle vécut longtemps de toutes nos douleurs,
Et trouva des poisons dans le parfum des fleurs.
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Plus fugitif qu'une chimère,
Ceci n'est qu'un son éphémère,
Un accord, un parfum, un jeu,
Un caprice, une fantaisie...
Seulement de la poésie ;
Et c'est beaucoup, ou c'est bien peu !
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Dès le matin, avec ses voix harmonieuses,
Ses oiseaux qui du ciel semblent les messagers,
Prions, pour que l'horloge en sons doux et légers
Ne sonne jusqu'au soir que des heures joyeuses.
Allons, sitôt que l'aube éclaire le vitrail,
Chacun à la prière et chacun au travail.
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Depuis deux cents, par Molière,
La plume fait vivre Scapin ;
Et l'aiguille d'une ouvrière
Est chaque jour le gagne-pain.
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