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EAN : 9782070576975
240 pages
Gallimard (07/06/2007)
4.15/5   2418 notes
Résumé :
Ah ! Si les sorcières portaient vraiment de grandes robes noires, des chapeaux pointus, une verrue sur le nez et qu'elles se promenaient sur des balais magiques, les choses seraient tellement plus simples !
La réalité est beaucoup moins folklorique et beaucoup plus inquiétante, Roald Dahl nous l'apprend : les sorcières sont pratiquement impossibles à identifier dans une foule.
Seuls de petits signes peuvent les trahir et il vaut mieux les connaître, ca... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (209) Voir plus Ajouter une critique
4,15

sur 2418 notes
Il y a longtemps que je veux découvrir Roald Dahl et je n'en ai jamais eu l'occasion. C'est pas faute d'avoir offert ses livres aux enfants de mon entourage mais je n'avais jamais pris le temps d'en lire un.
Et je peux vous dire que je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt car j'ai tout simplement adoré!

J'aime les livres jeunesse car il y a une certaine magie, qui donne l'impression que tout est possible et l'univers de l'auteur ne déroge pas à la règle. Avec Sacrées Sorcières, il met en avant ces méchantes créatures et leurs terribles sorts et potions. Je pense que certains passages feront frissonner les plus jeunes. L'humour est omniprésent et j'ai franchement ri avec certains passages mais la tendresse entre ce petit garçon et sa grand mère m'a aussi beaucoup touché.

L'intrigue m'a beaucoup plu et plaira sans hésiter à tous les enfants car elle est riche en rebondissements. Toutes ces sorcières qui détestent les enfants ne sont pas au bout de leur surprise car elles ont trouvé un adversaire redoutable.
Ce petit garçon est un héros très attachant et très rusé et j'ai beaucoup aimé le suivre dans ses aventures.

Enfin la couverture du livre est vraiment réussie (mon édition est folio junior), ce jaune tape à l'oeil et les illustrations de Quentin Blake colle à merveille avec le texte.

Il me tarde de découvrir d'autres livres de l'auteur qui je suis sur me plairont tout autant!
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Tout le monde le sait, les sorcières n'existent pas. Et d'un certain côté vous avez raison, car les vieilles pustuleuses chevauchant des balais magiques ne sont que des légendes.
Mais tout bon sorciérologue pourrait vous mettre dans la confidence : les vraies sorcières existent, elles se cachent, elles sont quasiment indétectables, elles nous entourent et elles mettent un point d'honneur à éliminer au moins un enfant par semaine !

Alors attention à vous !

---

Ce livre reste, pour l'instant, un de mes Roald Dahl préférés, à la fois effrayant et drôle.
Certaines scènes sont tout simplement géniales (je pense notamment à la chanson de la grandissime sorcière, avec un grand bravo au traducteur) et d'autres font froid dans le dos.
Sans trop dévoiler de l'intrigue, je dirai simplement qu'il est extrêmement plaisant de suivre les aventures de notre jeune héros et de sa fringante grand-mère, des Fjord de Norvège aux hôtels luxueux de Grande-Bretagne.

Destiné à un public assez jeune, ce roman aborde aussi, sous couvert de fantastique garni de potions improbables, d'ingrédients loufoques et de phénomènes autant effrayants qu'incroyables, des thèmes importants et forts.

Tout d'abord, la mort et le statut d'orphelin, car comme souvent avec les héros de Roald Dahl, les jeunes n'ont pas la vie facile. Ici, le jeune garçon, dont on ne saura pas le nom, perd ses parents dans un accident de voiture. Et l'auteur ne passe pas sous silence la tristesse et les sentiments que peuvent ressentir adultes et enfants face à de tels événements. Il ne laisse pas sous silence, non plus, les problèmes de grandes personnes (héritage, testament, succession et autres tracas) même s'il ne fait que les évoquer.
Ensuite, le simple “ne parle pas aux inconnus” est au centre des événements et permettra aux parents d'aborder (à nouveau) le sujet.
“Tu veux un bonbon ? Niark niark niark”
La manière dont l'auteur en parle n'est pas dénuée d'humour et la partie initiale ciblant l'institutrice en train de lire le livre est très amusante.
On abordera ensuite les questions de confiance et de relations entre enfants et adultes (avec comme souvent des parents indignes et des enfants exécrables) et les bonnes idées issues d'un jeune esprit non bridé.
Enfin, on retiendra également un beau passage philosophique sur la mort, encore. Sans angélisme, notre petit héros fait preuve d'une maturité et d'une lucidité étonnante et de bon aloi, dont certains adultes sont même dénués. Au lieu de s'apitoyer sur son sort et celui de sa grand-mère, il compte bien profiter de tous les instants qui leur restent à vivre ensemble. C'est très touchant et cela permet de relativiser bon nombre de choses.

Voilà pour les thèmes sous-jacents qui devraient permettre discussion entre petits et grands (je doute que ce genre de livre ait le même effet en lecture seule qu'en lecture à voix haute / explications / discussions avec un adulte).
Mais si vous trouvez tout ça noir voire anxiogène, rassurez-vous, tout ceci est habilement dilué et enrobé d'une large couche de fantastique, de grotesque, d'humour (parfois même de pipi-caca pour décompresser) et de suspense qui plairont sans nul doute à tous.

Deux détails simplement m'ont turlupiné : premièrement, l'auteur n'appuie pas assez sur le fait que la grandissime sorcière se trompe lorsqu'elle décrit les effets de la potion souris à retardement. du coup, je pensais à un rebondissement qui n'est jamais venu, mais c'est un détail. Ensuite, j'ai été mal à l'aise avec la manière dont la grand-mère assume son tabagisme, affirmant à son petit-fils de 7 ans “si tu fumes le cigare, tu ne prendras jamais froid”... et même si par la suite le médecin s'évertue à faire stopper la grand-mère qui fume comme un pompier, le procédé est douteux. Mais cela reste des détails qui ne changent pas mon avis positif sur ce livre.

La version livre audio est tout bonnement excellente, avec notamment les mises en voix des sorcières, l'accent magnifique de la grandissime et le fameux cri d'orfraie des sorcières humant la présence d'un enfant… “Le caca de chien !” XD

Avec une adaptation cinématographique prévue pour 2020, ce roman ressortira peut-être de vos étagères ;)
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J'ai adoré! Un roman où se mélange humour et frisson!
Les deux personnages principaux sont très attachants et très malins.
Les sorcières sont pourries jusque au trognon! C'est jubilatoire!
Une lecture à recommander aux enfants comme aux adultes!
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Derrière le masque
D'une jolie femme
L'impensable se cache
Abracadabrrrra!
La grrrandissime sorcière
Apparaît coup de tonnerre
Son désir: faire disparaître
Tous les enfants de la terre
En les changeant...en souris
Mais notre petit garçon
Oups! Euh...non, notre souris
S'en va vaillant(e) en mission
Éradiquer par le monde
Ces sorcières immondes!

Pour ma dernière année d'enseignement, je ne pouvais pas laisser de côté ce livre, favori de mes classes de 6ème, et je suis sûre qu'une fois encore, ils vont en raffoler. Il faut dire que Roald Dahl mêle avec bonheur détails bien horrifiques ( ah, la description de la grandissime sorcière, au visage" asticoté, versicoté!") et humour. Il sait comme personne embarquer les enfants dans un univers fantaisiste, décalé, savoureux. La complicité très tendre entre le narrateur et sa grand-mere leur plaît aussi. Ma petite-fille de 4 ans adore déjà, je lui ai offert la version BD , fidèle et réussie, de Pénélope Baguieu.

Enfants de tous pays, découvrrrez les aventurrres d'un garrrçon courrrageux, et faites avec lui la chasse aux sorrrcièrrres! C'est de circonstance...😉



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Moche, méchante comme une teigne, mauvaise, toujours prête à répandre le malheur, sale, dangereuse... mais c est bien sûr une sorcière. La vraie sorcière qui s est jurée de débarrasser la terre de ces encombrants et puants enfants. La vraie sorcière qui parvient à se dissimuler sous les traits de madame tout le monde.

Et quand vous avez le malheur de tomber non pas sur une sorcière mais sur des dizaines dans un congré , vous avez bien du souci à vous faire.

C est jubilatoire, farfelu, effrayant par moment, émouvant, surprenant.

Une jolie découverte que j avais trop repoussée.
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critiques presse (1)
BDZoom
27 mars 2020
Les 300 pages de ce thriller fantastique décalé se lisent d’une traite. Le récit est rythmé, fluide, porté par le dessin dynamique, rond et coloré, d’une Pénélope Bagieu inspirée. Le roman l’avait énormément impressionnée, elle a même avoué que ce fut la première fois à 8 ans qu’elle eut peur en lisant un livre.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Nous restâmes silencieux pendant quelques minutes. Grand-mère rejetait la fumée de son cigare noir et moi, je somnolais douillettement, bien au chaud.
— Puis-je te poser une question, Grand-mère ? demandai-je.
— Ce que tu veux, mon petit.
— Combien de temps vit une souris ?
— Ah… dit-elle. J’attendais cette question.
Il y eut un silence. Elle s’assit, tout en continuant à fumer, les yeux fixés sur le feu qui flambait dans la cheminée.
— Alors, répétai-je, combien de temps vivons-nous, nous autre souris ?
— J’ai lu des livres sur les souris, répondit Grand-mère. Je voulais tout savoir à leur sujet.
— Alors, raconte-moi !
— Si tu veux vraiment savoir, dit-elle, une souris ne vit, hélas, pas très longtemps.
—Combien de temps ? demandai-je.
— Eh bien, une souris ordinaire vit environ trois ans. Mais ce n’est pas ton cas. Tu es un souriceau-enfant, ce qui est fort différent.
— Combien de temps vit une souriceau-enfant, Grand-mère ?
— Plus longtemps, dit-elle. Beaucoup plus longtemps.
— C’est-à-dire ?
— Un souriceau-enfant devrait vivre trois fois plus longtemps qu’un souriceau ordinaire. C'est-à-dire neuf ans.
—Formidable ! m’écriai-je. C’est formidable ! Voilà la meilleure nouvelle de la journée !
— Pourquoi donc . demanda Grand-mère, étonnée.
— Parce que je ne veux pas vivre plus longtemps que toi. Je ne supporterai pas que quelqu’un d’autre s’occupe de moi.
Il y eut un petit silence. Puis elle me gratta derrière les oreilles, du bout des doigts. C’était délicieux.
—Quel âge as-tu, Grand-mère ?
— Quatre-vingt-six ans.
— Tu vas vivre huit ou neuf ans de plus ?
— C’est possible, dit-elle. Avec un peu de chance.
— Il le faut, insistai-je. Avec huit ou neuf ans, je serais un très vieux souriceau et tu seras une très vieille grand-mère. Alors nous pourrons mourir ensemble.

[…]

Nous restâmes un long moment silencieux, en rêvant devant le feu qui flambait dans la cheminée.
— Mon petit, dit enfin Grand-mère, tu es sûr que ça ne t’ennuie pas d’être une souris pour le restant de ta vie ?
— ça m’est absolument égal, dis-je. Du moment que quelqu’un m’aime, peu importe qui je suis ni à quoi je ressemble.

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Une vraie sorcière déteste les enfants d’une haine cuisante, brûlante, bouillonnante, qu’il est impossible d’imaginer. Elle passe son temps à comploter contre les enfants qui se trouvent sur son chemin. Elle les fait disparaître un par un, en jubilant. Elle ne pense qu’à ça, du matin jusqu’au soir. Qu’elle soit caissière dans un supermarché, secrétaire dans un bureau ou conductrice d’autobus.
Son esprit est toujours occupé à comploter et conspirer, mijoter et mitonner, finasser et fignoler des projets sanglants.
« Quel enfant, oui, quel enfant vais-je passer à la moulinette ? » pense-t-elle, à longueur de journée.
Une vraie sorcière éprouve le même plaisir à passer un enfant à la moulinette qu’on a du plaisir à manger des fraises à la crème. Elle estime qu’il faut faire disparaître un enfant par semaine ! Si elle ne tient pas ce rythme, elle est de méchante humeur. Un enfant par semaine, cela représente cinquante-deux enfants par an !
Un tour, deux tours de moulinette, et hop !… plus d’enfant !
Telle est la devise des sorcières.
Mais la victime est souvent choisie avec soin. Voilà pourquoi une sorcière traque un enfant comme un chasseur traque un petit oiseau dans la forêt. La sorcière marche à pas feutrés… elle bouge lentement, au ralenti… de plus en plus près… puis enfin, elle est prête et pfroutt !… elle fonce sur sa victime comme un faucon. Des étincelles crépitent, des flammes jaillissent, des rats rugissent, des lions fulminent… Et l’enfant disparaît !
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Maintenant, vous savez que votre voisine de palier peut être une sorcière.
Ou bien la dame aux yeux brillants, assise en face de vous dans le bus, ce matin.
Ou même cette femme au sourire éblouissant qui vous a offert un bonbon, au retour de l'école.
Ou encore (et ceci va vous faire sursauter!) votre charmante institutrice qui vous lit ce passage en ce moment même. Regardez-la attentivement. Elle sourit sûrement, comme si c'était absurde. Mais ne vous laissez pas embobiner. Elle est très habile.
Je ne suis pas, bien sûr, mais pas du tout, en train d'affirmer que votre maîtresse est une sorcière. Tout ce que je dis, c'est qu'elle peut en être une. Incroyable?... mais pas impossible!
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Une vraie sorcière déteste les enfants d'une haine cuisante, brûlante, bouillonnante, qu'il est impossible d'imaginer. Elle passe son temps à comploter contre les enfants qui se trouvent sur son chemin.
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Tu ne sembles pas très bien comprendre que les sorcières ne sont pas de vraies femmes ! Elles ressemblent à des femmes. Elles parlent comme des femmes. Elles agissent comme des femmes. Mais ce ne sont pas des femmes ! En réalité, ce sont des créatures d’une autre espèce, ce sont des démons déguisés en femmes. Voilà pourquoi elles ont des griffes, des crânes chauves, des grandes narines et des yeux de glace et de feu. Elles doivent cacher tout cela, pour se faire passer pour des femmes.
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Vidéo de Roald Dahl
Le revoici, toujours aussi fantasque et pittoresque : Willy Wonka, le magicien des confiseurs, l'excentrique maestro du cacao, inventé par l'écrivain anglais Roald Dahl dans son livre le plus célèbre, “Charlie et la chocolaterie.”
Après la délirante adaptation au cinéma de Tim Burton en 2005 (avec Johnny Depp), on n'attendait pas forcément grand-chose de cette nouvelle version, dans laquelle Timothée Chalamet reprend le rôle, gracieusement dégingandé dans sa redingote de velours couleur prune…
Savoureuse surprise : comédie musicale euphorisante (par la grâce, entre autres de l'excellent Neil Hannon, de Divine Comedy), conte chatoyant, drôle et fastueux dans les spectaculaires décors d'une Angleterre rêvée, ce récit des débuts de notre chocolatier préféré se révèle être la parfaite gourmandise de Noël.
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Sacrées sorcières

Vrai ou faux ? Les sorcières portent des chapeaux et des manteaux noirs, et volent à califourchon sur des balais.

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