Ça avait été pour elle le pire moment de toutes ces années. Maintenant, elle savait repérer le car des Bleus et se fondre dans la foule ou derrière les porches quand elle les voyait débarquer. Plutôt la faim, le froid, que le désespoir.
Elle revenait vite dans sa maison, se faufilant entre les voitures, invisible parce qu'elle se sentait invisible.