Mon oncle était très politique alors je lui ai dit : « Tu sais ce qu’ils font, les soldats de l’Armée rouge que t’aimes tant, dans les villes qu’ils prennent ? Ils se saoulent et ensuite ils vont dans les rues, ils attrapent les femmes et ils les violent, les uns après les autres. »
Tout le monde s’est tu. Puis il s’est essuyé la bouche et il m’a traitée de menteuse.
Pour les survivants, l’horreur n’était pas concevable.