Julie Beard

Écoutez, mon père était fou, mais il n'était pas idiot. Lorsqu’il disait que notre société nous demande tous les sacrifices et ne nous donne rien en retour, il avait raison. Je m’acquitterai de mes devoirs envers ma famille et le nom que je porte, mais pour rien au monde je ne sacrifierai la femme que j’aime, dites-le-vous bien. Je ne renoncerai jamais à vous, et si je ne peux vous épouser, je ne me marierai pas.

De nos jours, le 1er mai évoque le muguet et des jeunes gens dansant joyeusement autour du mât de cocagne. Bien peu connaissent l'origine païenne de ces coutumes. Presque tous ignorent que ce que nous considérons comme un inoffensif rituel de printemps perpétue une tradition bien plus ancienne, encore célébrée en secret dans certains villages qui ont maintenu, malgré la révolution industrielle, un mode de vie essentiellement rural.

Il était las de la célébrité et les femmes qui se jetaient à ses pieds ne l’intéressaient pas. Il n’avait jamais surmonté la souffrance qui l’avait dégoûté de l'amour et ne pouvait oublier le passé. Il était trop passionné pour envisager des relations éphémères, mais c’était cette sensibilité à fleur de peau qui lui permettait de voir ce qui échappait au commun des mortels.

En général, les hommes font ce qui leur chante... Ils attachent peu d’importance à leur apparence. Ils se moquent d’avoir des rides, tout le monde trouve cela distingué. Tandis que nous autres, pauvres idiotes, nous passons des heures à nous couvrir de crèmes et de poudre pour garder un air de jeunesse.

Pour le jeune homme, il était tout simplement impensable qu’une personne de qualité gaspille son temps et son argent à aider des réprouvées et à essayer de les remettre dans le droit chemin, pour la simple satisfaction de faire le bien.

La plupart considèrent leurs épouses comme des créatures trop pures et trop respectables pour être souillées par des relations sexuelles, à part le minimum indispensable à la reproduction de l'espèce et à la perpétuation de leur nom.

C’est comme après une chute de cheval, Lydia. Si vous ne vous remettez pas tout de suite en selle, vous aurez toujours peur, et vous ne remonterez jamais.

Il a l'impression que la charité perd de sa valeur si elle est publique. Il n'a pas besoin de félicitations pour aider ceux qui sont dans le besoin.

Un aristocrate n’est jamais déconsidéré aux yeux du monde. Seuls les gens du commun paient le prix » de leurs erreurs.

Quand je suis avec lui, j’ai l'impression de commencer enfin à vivre réellement.
Et j'ai tellement soif de vivre !