Tout d'abord, il faut parler de cette couverture somptueuse ! Elle accroche l'œil de suite et m'avait donné très envie de me lancer dans ce récit. On se trouve donc plongé avec une policière du nom de Diane qui travaille dans une brigade spéciale inter-espèce et dévouée à la résolution de crimes liés à la nature même des criminels.
En effet, dans cet univers, suite à la révolution d'Automne, les êtres surnaturels sont sortis de l'ombre et vivent parmi les humains. Le bestiaire est vaste, allant des nains - dont l'un d'eux est le chef de Diane - aux satyres, hommes-crocodiles, licornes, vampires, banshees, sphinges, sirénéens.... Bref, côté fantastique, l'univers regorge d'éléments. Dans ce récit, les créatures "surnaturelles" sont traitées comme une minorité et c'est un point très intéressant. Après le racisme de couleur, la misogynie, place à la discrimination inter-espèce.
C'est donc dans ce cadre que le Ministre qui supporte justement l'inclusion de tous se fait enlever. Diane se voit alors confier l'affaire et va devoir travailler avec un détective privé proche - très proche... - du Ministre : Philéas. L'enquête semble s'orienter vers la piste vampirique et les voilà tous deux à se renseigner sur le Baron Samedi, un vampire qui en fait trembler plus d'un ! Pour compléter le tableau, des cadavres de meurtres rituels atterrissent à la morgue sous l'œil avisé de la legiste-banshee !
Originalité supplémentaire du récit ? Diane est asexuelle et Phileas un incube ! Quand tous tombent en pâmoison devant lui, sa coéquipière, elle, lui garantit qu'il ne se passera rien entre eux. Un soulagement pour l'homme qui ne sait jamais si les gens l'apprécient pour lui ou parce que son charme surnaturel fait effet sur les gens !
Vous l'aurez compris, Les rues murmurent c'est avant tout un univers riche, vaste et mystérieux, mais aussi un duo aussi original, hors des sentiers battus qui donne un coup de frais à cette saga d'urban fantasy.
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