Je tente de l’appeler et entends, à travers le volet fermé de notre chambre, la sonnerie de son portable. Elle raccroche. Je tente une nouvelle fois. Répondeur. Je n’ai pas le coeur d’enfoncer la porte et, de toute façon, je n’en ai pas la force. Et puis il ne vient à l’idée de personne de vouloir raccrocher un fruit mûr à sa branche quand il est tombé.