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Citation de Williamine


Si je lis Balzac, si je lis Dostoïevski, la déformation qu’un tempérament souverain imprime à ma vision du monde s’impose à moi comme à tout autre et cependant, quand je rouvre les yeux, ce monde, j’y suis, j’y suis toujours. Mais si je pousse la porte d’un livre de Beyle, j’entre en Stendhalie, comme je rejoindrais une maison de vacances : le souci tombe des épaules, la nécessité se met en congé, le poids du monde s’allège, tout est différent : la saveur de l’air, les lignes du paysage, l’appétit, la légèreté de vivre, le soleil même, l’abord des gens. (Page 574 - En lisant, en écrivant)
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