David, qui s’était convulsé et tortillé sous son corps, en s’abandonnant au plaisir. David, qui avait exigé, et Richard qui avait exaucé ses désirs, car tout était parfait entre eux.
Quelques semaines auparavant, il aurait été horrifié à l’idée de prendre David sans faire preuve de la plus grande douceur, il ne l’aurait même probablement jamais pris, il n’aurait pu culbuter cet homme et le voir s’exécuter en tant que valet l’instant suivant. Toutes ces pensées lui semblaient incroyablement sottes à présent. David pouvait décider pour lui-même, il n’avait pas besoin de garde-fou. Pourquoi diable choisirait-on d’aimer un homme comme lui pour ensuite le materner ? Autant vouloir domestiquer un renard et le promener en société : il ne faudrait pas s’étonner lorsqu’il mordrait un convive.