AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Kama Sywor Kamanda (75)


Rien que nous sous la brise
Qui s’éloigne accompagnée de nos parfums
Échangeant nos promesses de plénitude.
Nous encadrons l’éclat des origines.
La liberté d’aimer exalte la transe,
À cerner la montagne de nos voluptés.
Il y a sous l‘écorce de l‘étreinte
Le sel des mots qui nous enivre.
Rien que nous, matin et soir,
Comme les arbres en habits de satin,
Renaissant à la lumière des astres,
Le feu intérieur recouvrant
Toutes nos racines d’être.
Nos entrailles avides s‘illumineront
De la transparence de notre foi,
Jusqu’au fond noir des caves de notre destinée.
Les souterrains obscurs de nos secrets
Ont assombri la vue du sort sur nos demeures.
Nos voix vibrent dans le silence des cœurs,
Dévorent la pureté vierge de la nature.
Rien que nous,
Sans le bruit de fauves ni d’oiseaux.
l’invite ton corps aux élans du vent,
A l’agonie de nos vieux souvenirs.
Mes gestes t’apportent, ô amante hypocrite,
La jouissance à laquelle tu refuses de croire.
Je m’avance en toi pour renaître aux soleils
De l’éternité qui s’annonce.
Commenter  J’apprécie          10
La mouvance de l’amour
Est dans l‘âme frileuse,
Comme un mouvement de mer sous le vent.
La tête prise dans la tempête
Et le coeur aveuglé par la brume,
Je me laisse emporter par la musique
Vers un ailleurs que le soleil illumine.
La terre, éprouvée, s’apaise de ses séismes
Et moi de mes désirs convulsifs.
Je sens monter dans mon sang toutes les peurs
D’une passion incontrôlée.
Ô générosité de l‘art, je t’offre ma liberté
Dont le rêve est une aile d’espérance.
Commenter  J’apprécie          00
Unifie toi-même le ciel et les étoiles,
Charge tes épaules des certitudes du temps :
Les élans remuant ton espace
Dénudé des peurs mortelles seront ma patrie,
Pars à la réconciliation de toi-même,
J'élèverai une pyramide des pierres célestes
Pour protéger ton ombre.
Et pourtant, partant des remords alarmants
Sur la rive des noces,
Les ténèbres étalent leurs menaces.
Le labyrinthe maudit comme un ennui atroce,
N’enfermera tes rêves dans aucune toile d‘araignée.
Cherche, dans le nuage miraculeux,
La béatitude suprême et dors sans tourments.
Ainsi, je prendrai soin de tes jours envieux.
Commenter  J’apprécie          00
Tu n’es pas perdue en des saisons usées.
La monotonie et l‘amertume gravitent
Les flancs visqueux de mon corps
Qui a trop aimé malgré l’émoi
Causé par les plaintes, les cris d‘alarmes
Et les craintes de la douleur.
Mon seuil est l’unique paysage
De ton univers solitaire.
Viens ma chère amie !
Je voudrais te rendre hommage,
Le coeur libéré de peine.
Mes yeux éblouis d’images,
T’associent aux couleurs de ma destinée.
Je porte une jarre pleine de vin
D’amour éternel afin d’assouvir
Toutes tes soifs d’aimer.
Commenter  J’apprécie          00
Belle lune splendide sous l’étirement des nuages,
Et qui danse dans les plis des vagues
D’une mer calme !
Les vents doux chantent et labourent les abysses
Comme des typhons les sables du désert.
Et toi, amour, qui vas effacer,
Dans le glissement des années
Et le ruissellement des épreuves,
Les traces de mes douloureuses migrations,
Survole l’espace de mes songes
Où s’inscrivent tes actes.
Irréprochable, ta vérité en offrande
Où les tisserins chargés de louanges
Tissent mes légendes à ta mémoire l
Demain, les orages dans tes frémissements
Graveront mon histoire !
Souveraines sont la nuit qui exhale le vertige
Et l’extase qui emporte les tourments !
Commenter  J’apprécie          00
Ici, le peuple est vivant !
Oracle, je veille ton impatience
De Ciel remué : par des éclairs
Entre les nuages de mon esprit.
L’aube pluvieuse chante !
Ô solitude, rivière séchée !
Sois prête à t’abreuver de mes larmes !
Aujourd’hui les fleurs sentent l’utopie.
La liberté, révélée sur les limons du sort,
Divulgue en secret le fragment de la vérité.
Et la nuit accorde son aura astrale
A ton coeur de voyant aux yeux d’étoiles.
Ah ! Sang des martyrs, te voici,
Investi aux tatouages des ombres.
Commenter  J’apprécie          00
Quand de l’aveuglement des esprits
Embrassant tous les siècles, la mémoire collective
Devient source des aléas et des fantaisies,
Des mensonges pesant sur la conscience
Des peuples comme une fatalité,
Toutes les conjurations du silence
Regorgent de partialité.
L‘homme bafoué s’embourbe
Dans la boue des idées mortes.
Le ciel domestique de la mainmise
Des vents mystificateurs fossilise
L’emprise de nos beaux rêves féeriques.
Notre intelligence au prix de l’imposture
Et de la trahison n’a plus d‘écho
Que la rumeur des cataractes
Sous les eaux impétueuses
D’aspirations confiées aux légendes de la nuit.
le choc des croyances loin de la raison
Entame le mouvement qui solde l‘anarchie.
Commenter  J’apprécie          00
J’écoute ces chants de vie inscrits dans l’avenir,
La tête enfouie dans mes mains
Et le visage noyé de rancœur !
Seul sur une plage parsemée de cailloux,
Je contemple la beauté de la nature.
J’envie la mer pour sa puissance et son immensité.
À mon amour, désormais mon soleil,
Je garderai mes forces.
Poète angoissé, philosophe de la volupté,
Je cultive les baisers dans la caresse
Pour apaiser les sanglots
De mon coeur qui soupire !
Animateurs d’orages, ô prophètes du plaisir des corps,
Dotez mes songes de vos inépuisables énigmes.
Commenter  J’apprécie          00
J’ai du soir un sentiment de quiétude.
La lune dévêtue ressemble a mon œil voluptueux.
Ô nuit, refuge rituel des amants,
Approche du berceau ou dort mon désir sublime.
La tourmente bestiale de l’extase
Agile mon échine, impose à mes gestes
Une rigueur de fleuve roulant vers l’embouchure.
Chaque instant de vie m’est prémices d’éternité.
Ô femme, terre de renaissance,
Mesure du royaume d’enfance
Et souffle de l’imaginaire,
J’ai engendré la foudre
Dans l’énigme de tes racines.
Mes fièvres exprimant
L’incantation des sources antiques,
J’ai nommé la bise nostalgique
Messager de ta tendresse,
Devinant sur la grève miellée de mes étreintes
L'abondance de tes saisons d’ivresses,
La mer des plaisirs comme un vent de plénitude
Me berce enfin de ses eaux
Ô amante élue, me voici provocateur
Des séismes, des orages magnétiques,
Des feux volcaniques et des vagues océanes,
Au plus intime de ton corps !
Commenter  J’apprécie          10
Dans un élan féroce,
Ton plaisir, portant des angoisses,
S’est érigé en soleil d’audaces
Qui réclame l’absolu.
Un univers sans honte ni remords,
Ta ouvert les bras.
La mon à l’affût du temps,
Nomme les présences à abréger,
Il reste encore le secret du bien-être
À sortir richement de l’étoile de la perspicacité.
Ton corps déjà prisonnier de l’étreinte,
Cherche la racine de l’amour
Dans ce don errant de la lune,
À déshabiller nos ombres.
Tu es la matrice des jouissances
Donnant refuge à tous les caprices.
Le vent exorcisé de tes désirs,
Filtre en moi les effluves de tes écumes.
L’herbe jaunie en ton aura silencieuse,
Est manifeste du désarroi.
Sors de l’amertume exquise où s’enferme ton coeur,
Et je t’envelopperai de passions
Comme un calice évasé selon tes extases.
Commenter  J’apprécie          10
Seul, aux heures tristes du soir,
Où l’on perçoit le vide en soi
Et tout autour de soi,
Comme au soir des journées maussades
Où tout est mélancolique,
Je sens s’écouler près de mon âme,
Les derniers sanglots de l’humain.

Seul, aux heures tristes du soir,
Où l’on éprouve l’absence de foi,
Le vent monotone souffle,
S’essouffle et me chuchote un mot,
Un seul : LIBERTÉ.
Commenter  J’apprécie          00
À l’heure de la veillée le griot vient parler.
La grande Afrique est suspendue dans le vent
Tout au sommet d’une montagne creuse et sinistre…
Quand les mots usurpent les sentiments du peuple
Avec ses rêves, ses profondes et intimes incantations,
La lumière disparaît dans les yeux mutilés
De ceux qui, déjà abandonnés,
N‘avaient plus de paroles…
Reconstruisant l’édifice écroulé par le mensonge
De notre histoire sans cesse falsifiée, déformée
Comme on refait l’âme d’un masque brisé,
Ce diseur de vérités, garant de la tradition,
Se doit de nous ouvrir la porte allumée de soleil.
Au Pays où nos cœurs retrouveront à jamais
Nos langues, nos couleurs et nos visages…
Commenter  J’apprécie          00
Épris du refus,
Le poète traverse le feu et la brume,
Le fer et l’écume.
Les chants recouvrant ses sillons.
ll parle à la terre de ses tourments
Et montre à l’homme ses extrémités.
Les marées au plus profond de sa mémoire
Comme celles d’une femme en pleine extase
Ressemblent aux tourments d’une mer déchaînée.
Esprit tissé des révoltes, livré aux orages du savoir,
La pluie répand sur les terres
Jamais inondées du désert
Ses eaux au rythme de tes soupirs d’arbre abattu.
Ses feuilles mortes comme tes remords
Se dispersent sur le sable.
Voilà que le temps s’empoussière de ton sang,
Et qu’il faut entasser tes rêves ravagés par la foudre
Dans les tombeaux creusés par les esclaves
De nos vies antérieures.
Commenter  J’apprécie          00
Les destins passent, les souvenirs demeurent.
Les amours sont des orages ténébreux
Traversés d’éclairs !
Feux tumultueux qui brûlent nos flancs
Jusqu’à nos tombeaux,
Chaque cheminement d’homme est une marche
Dans les flammes que les dieux entretiennent !
Ô lune, quelle émeute de partisans
Donne à ton Visage ce sourire du coin des lèvres ?
Eclaires-tu la nuit par curiosité ?
Je te vois, regardant mes maladresses de noctambule
Et mes sanctuaires de magicien, comme une mère.
Commenter  J’apprécie          00
Le voile capiteux des ténèbres
A semé son parfum suave
Sur les goyaves et les ananas frais.
Là-bas, le sang des grappes d’azalées
A clos ses corolles aux effluves sucrées de la terre…
Au loin, le vent marin
Balance les palmes nonchalantes
Des géants africains…
Des sombres feuillages
S‘exhale l’odeur de cannelle,
De citronnelle…
La terre est chaude
Sous la lune
Et de son univers secret
Monte le parfum d’une femme noire.
Commenter  J’apprécie          00
Me perdre dans tes bras
Pour ne plus pleurer…
M’engouffrer dans tes rêves
Pour ne plus penser…
Souffrir est-il le prix de l’amour ?
Hommage à tous ceux qui ont aimé…
Que de bonheur ont-ils pu goûter !
Ne point échapper
À l’emprise du corps,
Tel est le destin de l‘homme.
Commenter  J’apprécie          00
Inconnue, je t’ai rêvée,
Et j’ai fantasmé notre amour…
Puis, telle une ombre transparente
Tu es entrée dans ma vie
Pour ne plus jamais la quitter.
Ton charme magique .
Plane encore sur mon corps de feu…
Commenter  J’apprécie          10
La musique m'inspire autant que l'amante m'enfièvre.
Ma joie est immense comme la mer,
Incalculable comme les sables du désert
Quand l'une comme l'autre s'empare de mon être
Pour m'emporter dans leur irrésistible démence.
J'apprends, ô mon amour, à mieux aimer,
Tandis que d'autres apprennent à vivre.
Nul, hélas, ne peut mesurer
La profondeur de mon âme !
Commenter  J’apprécie          00
Tu m’as perdu en toi,
Profonde nuit de ta parole de femme.
Mon corps s’est noyé dans tes flots,
Et j’ai perdu ma vie
Dans une mer de plaisir infini.

Mon âme s’est noyée
Dans tes flots voluptueux.
Ton amour m’a transfiguré,
Et j’ai bu à la fontaine
De la vie…
Commenter  J’apprécie          00
L‘amour est le plus profond des vertiges,
Et la plus étrange des étreintes !
Nous pouvons enrichir nos rêves de joie,
De générosité, de tendresse et de fidélité !
Le coeur qui vit, lutte et se nourrit de voluptés,
Aspire à la perfection d’une plante vers son éclosion !
Je voudrais soulever les brumes qui couvrent ton âme
Pour découvrir toutes les merveilles
De ta beauté intérieure, ô femme !
J‘inscrirai ton nom en filigrane des plus belles fleurs
Pour de plus beaux hommages.
J‘écouterai par-delà les chants d’oiseaux
Les secrets bruissements de tes sources cachées.
Et comme une mer jalouse de ses vagues,
Je contiendrai tes désirs déifiés entre mes rivages !
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Auteurs proches de Kama Sywor Kamanda
Lecteurs de Kama Sywor Kamanda (46)Voir plus


{* *}