« Très jeune j’ai eu ce visage prémonitoire. À dix-huit ans… j’ai vieilli. J’ai beaucoup écrit… sur moi, sur ma famille, mais… C’était autour des choses… sans aller jusqu’à elles. Le Mékong argenté… Cette image… je n’en ai jamais parlé. Je suis seule à la voir encore. Quand cette histoire commence… j’ai quinze ans et demi. Je suis dans une pension d’état à Saïgon. La fille de cette pauvre maison dans le quartier des Blancs. Et puis… »